RETOUR AU JEU APRÈS UNE COMMOTION

RETOUR AU JEU APRÈS UNE COMMOTION

La commotion est une forme de blessure courante qui affecte de cinq à dix pour cent des athlètes. Ses symptômes peuvent être ignorés par les joueurs, les entraîneurs et les parents, il reste qu’une commotion est une lésion traumatique au cerveau qui doit être prise au sérieux afin d’en prévenir les conséquences à long terme. Les athlètes doivent se soumettre à un examen adéquat (adapté à leur cas) immédiatement après la blessure.

DÉFINITION DE LA COMMOTION CÉRÉBRALE ET SES CONSÉQUENCES POUR L’ATHLÈTE

 
En général, une commotion est le résultat d’un trauma direct ou indirect qui provoque des saignements internes, des ecchymoses, des lésions aux tissus, l’augmentation de la pression intracrânienne ou l’accumulation de liquide. Une commotion peut même altérer le fonctionnement normal du cerveau. La blessure peut entraîner des symptômes cognitifs, physiques et émotionnels : problèmes de concentration, amnésie, céphalées, étourdissements et fatigue notamment. Les effets à long terme sont souvent liés à des changements dans le fonctionnement du système nerveux. Une solide évaluation des blessures aide à établir un plan de traitement adéquat qui contribue à un meilleur rétablissement. Il faut aussi prendre en compte que l’athlète peut souffrir de blessures musculosquelettiques connexes, causées par le choc. Le traitement conjoint par un chiropraticien, membre de l’équipe de soins, s’avère alors bénéfique. 
Compte tenu des risques d’effets à long terme d’une commotion, il est essentiel que les athlètes, les entraîneurs, les parents et les professionnels de la santé prennent le problème très au sérieux. Il faut savoir qu’un retour rapide au jeu n’est pas toujours indiqué, de nombreux athlètes ont besoin de plus de temps pour se rétablir, surtout s’ils ont souffert de plusieurs commotions. 

LE RETOUR AU JEU APRÈS UNE COMMOTION

L’accès à une expertise, à des soins et à des ressources solides peut orienter la reprise progressive des activités physiques habituelles et contribuer à minimiser les risques de syndrome post-commotion et de symptômes persistants. Selon le Consensus de Zurich sur les commotions cérébrales, il est recommandé aux athlètes de suivre les cinq étapes de réadaptation:

  • Le protocole de retour au jeu prévoit une période sans activité, un repos physique et cognitif jusqu’à la disparition des symptômes.
  • L’athlète peut ensuite reprendre des exercices aérobiques légers (marche, natation, etc.) afin d’accroître la fréquence cardiaque, puis des exercices spécifiques à son sport afin de réintroduire les mouvements habituels (patinage, course, etc.).
  • Selon ses progrès, l’athlète passe ensuite à un entraînement sans contact, plus intense et plus complexe, destiné à retrouver sa coordination.
  • Enfin, avant le retour au jeu, l’athlète participe aux entraînements avec plein contact, qui permettent d’évaluer ses aptitudes fonctionnelles dans le cadre d’un entraînement normal plus intense.
  • Si l’athlète présente des signes de récurrence des symptômes à l’une de ces étapes, il doit reprendre le processus depuis le début et rester inactif jusqu’à la disparition de ces symptômes.
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    Il est important que chacun soit parfaitement au courant de ce processus de rétablissement, afin d’assurer à l’athlète un retour au jeu sécuritaire. Rappelons qu’une équipe de soins de santé, qui inclut un chiropraticien, peut faciliter le partage
    d’information et l’élaboration d’un plan de retour au jeu. Comme athlète, vous pourrez ainsi vous épanouir de nouveau dans votre sport.
    Par ailleurs, en plus de la disparition des symptômes, il est important avant le retour au jeu que l’athlète commotionné ne prenne aucune substance pharmacologique ni médicament qui risque de masquer ou de modifier les symptômes de la commotion cérébrale. En fait, avant de reprendre ses activités, il doit pouvoir accomplir ses tâches courantes sans recours aux médicaments. Dans les rares cas où la période de rétablissement excède la norme (environ dix jours), l’athlète devrait
    être pris en charge par une équipe multidisciplinaire de professionnels de la santé qui possèdent une expérience des commotions cérébrales de nature sportive.
     
    Comme pour toute blessure à la tête, il est important de prendre toutes les mesures pour assurer une reprise sans risque de l’entraînement. Bien que la période habituelle de rétablissement soit de dix jours, elle peut s’avérer beaucoup plus longue pour des raisons de sécurité, en particulier chez les athlètes victimes de plus d’une commotion cérébrale. Le nombre de commotions cérébrales subies par un athlète peut le rendre plus vulnérable aux troubles cognitifs. C’est pourquoi il est si important que l’athlète soit totalement rétabli de sa commotion avant de retourner au jeu. Les chiropraticiens peuvent aider les athlètes qui ont subi des blessures musculosquelettiques en lien avec une commotion cérébrale à reprendre leurs activités sportives. Les chiropraticiens sont formés pour évaluer, diagnostiquer et traiter les blessures de nature sportive.

    LA CHIROPRATIQUE SPORTIVE

    LA CHIROPRATIQUE SPORTIVE

    LES SOINS CHIROPRATIQUES ADAPTÉS AUX SPORTIFS

    Les chiropraticiens possèdent une formation et des compétences qui leur permettent de fournir des soins aux sportifs de tous les niveaux. Avec leurs connaissances approfondies du système neuro-musculosquelettique, les chiropraticiens sont à même d’évaluer, diagnostiquer et traiter la plupart des problèmes reliés à la pratique d’activités physiques. La formation des chiropraticiens en matière de manipulations vertébrales et périphériques  ajustements) font des chiropraticiens des professionnels de choix pour le traitement et la prévention des blessures sportives. Accompagnés de recommandations d’exercices spécifiques, les soins chiropratiques permettent de restaurer la fonction mécanique, de favoriser le contrôle neuromusculaire et de faciliter les fonctions proprioceptives.

    L’ÉQUIPE

    Dans un contexte d’interdisciplinarité, les chiropraticiens travaillent en équipe et communiquent facilement avec les autres professionnels entourant l’athlète, accélérant le retour à la santé et le retour au jeu.

    Votre chiropraticien, votre allié santé!
    Consultez-le pour des conseils avant de débuter une nouvelle activité physique.

    LA PRÉVENTION

    En plus d’offrir des soins thérapeutiques des blessures, les chiropraticiens du sport ont la capacité d’évaluer la biomécanique du corps dans son ensemble, permettant le dépistage de conditions pouvant être à l’origine de problèmes éventuels. Ce volet préventif diminue grandement les chances de blessures et contribue à l’amélioration des performances et de la santé.

    PROGRAMME COURT EN CHIROPRATIQUE SPORTIVE

    Un programme court de cycle supérieur propose aux chiropraticiens l’acquisition de connaissances et de compétences complémentaires à leur formation initiale et menant au développement d’une expertise spécifique à la démarche chiropratique en milieu sportif. Cette formation est arrimée aux plus récents développements dans le domaine des soins chiropratiques s’adressant aux athlètes. De plus, elle prépare le chiropraticien au travail sur le terrain facilitant son intégration à une équipe de soins multidisciplinaires, soit lors de la tenue de compétitions ou d’évènements, soit dans cadre d’une présence régulière auprès de clubs sportifs de tout niveau.

    OBJECTIFS SPÉCIFIQUES

    • Connaissance avancée des mécanismes de blessures sportives et des soins à apporter aux athlètes.

    • Permettre au professionnel d’adapter son mode d’intervention au contexte particulier des interventions sur le terrain (par rapport à une pratique clinique).

    • Favoriser le développement de compétences permettant d’adapter son mode d’intervention au contexte particulier du travail sur le terrain, et du travail en multidisciplinarité.

    • Améliorer les habiletés de communication du chiropraticien afin de faciliter les échanges interprofessionnels et les échanges avec les athlètes.

    • Renforcir la position du chiropraticien dans son rôle de premier répondant et amènera des notions de prévention et d’amélioration de la performance afin de faciliter la collaboration avec les entraîneurs.

    Pour plus d’informations, veuillez visiter: https://oraprdnt.uqtr.uquebec.

     

    SAVIEZ-VOUS QUE?

    Le mot «chiropratique» provient du grec et signifie «fait avec les mains». Le docteur en chiropratique est un professionnel de la santé de premier contact : vous pouvez donc le consulter sans être recommandé, à part les cas de CNESST et SAAQ. De par sa formation universitaire, le chiropraticien possède les compétences nécessaires pour poser un diagnostic chiropratique, ce qui lui permettra de créer un programme de soins correspondant à votre condition physique, à votre âge et à vos objectifs de santé. La chiropratique centre sa philosophie, son art et sa science sur le maintien de l’homéostasie (équilibre) du corps humain et sur sa capacité innée de guérison naturelle. Elle ne se concentre pas uniquement sur les symptômes ou la douleur, mais cherche à identifier et à soigner la cause du problème. La chiropratique est fondée sur le fait scientifique suivant : le système nerveux impose son contrôle à toutes les cellules, tissus, organes et systèmes du corps. Un dérangement à la colonne vertébrale peut causer des interférences sur le système nerveux et ainsi provoquer des problèmes au niveau de l’équilibre de santé du corps. La chiropratique vise le recouvrement et le maintien de la santé globale humaine via l’interaction des systèmes nerveux, musculaire et squelettique.

    POUR DES ENFANTS EN BONNE SANTÉ

    POUR DES ENFANTS EN BONNE SANTÉ

    POURQUOI CONSULTER UN CHIROPRATICIEN AVEC MON ENFANT?

    L’intégrité structurelle du système neuro-musculo-squelettique de l’enfant est une condition essentielle au bon fonctionnement de son système nerveux et de tous les mécanismes qui en dépendent. De légers traumatismes au cours de l’enfance peuvent avoir un effet sur le développement de la colonne vertébrale et peuvent mener à l’apparition d’interférences au niveau du système nerveux et empêcher le fonctionnement maximal du corps.

    LA CHIROPRATIQUE S’ADAPTE AUX GENS DE TOUS ÂGES

    Les besoins des bébés et des enfants en terme de soins chiropratiques diffèrent considérablement de ceux des adultes. Les techniques utilisées pour un nouveau-né ou un enfant ne s’apparentent pas aux méthodes que l’on pourrait utiliser avec une personne ayant un squelette mature. Chez le nourrisson, l’ajustement vertébral se fait du bout du doigt et la pression exercée est très légère, semblable à un effleurement.

    Votre chiropraticien est une référence santé de choix
    pour tout ce qui a trait aux soins pré et post nataux. Consultez-le

    DE LA NAISSANCE À LA PREMIÈRE ANNÉE

    Le premier stress important que l’on vit au cours de notre existence est sans l’ombre d’un doute notre naissance. Même lors d’un accouchement dit naturel, la colonne vertébrale du nouveau-né est soumise à des stress mécaniques (passage au niveau du canal de naissance, forceps, ventouses, traction sur la nuque, etc.) pouvant affecter l’ensemble des systèmes musculaire, nerveux et squelettique.

    Pendant la première année de vie, le bébé sollicite ses muscles et ses articulations par le développement de sa motricité. Il apprend par exemple à soutenir sa tête, à tourner, à ramper, à se lever, etc. Chacun de ces apprentissages sollicitent une région du corps et peut entraîner le développement de tensions musculaires et articulaires. Les multiples chutes ont également un impact sur l’équilibre neuro-musculosquelettique de l’enfant et peuvent favoriser l’apparition de douleurs ou de problèmes de santé d’origine mécanique.

    L’ENFANCE ET L’ADOLESCENCE

    Au fur et à mesure que les enfants vieillissent, les stress auxquels ils font face évoluent. À l’école primaire, les chutes et les accidents sont fréquents. Le port d’un sac à dos mal ajusté et trop lourd affecte inévitablement la colonne vertébrale et les heures prolongées dans une posture laissant à désirer, soit à l’école ou à la maison, n’améliorent pas ce tableau. De saines habitudes posturales sont importantes dans l’éducation de votre enfant. La croissance peut également créer des débalancements musculaires et entraîner une diminution de la mobilité articulaire, causant des douleurs aux jambes et au dos.

    MIEUX VAUT PRÉVENIR QUE GUÉRIR

    Si votre enfant se plaint de douleurs au dos, d’engourdissements, de faiblesses aux bras, aux jambes ou de maux de tête, consultez un docteur en chiropratique sans tarder. Il procèdera à une évaluation complète de la colonne vertébrale de votre enfant. Il pourra, par des manipulations vertébrales adaptées aux enfants, redonner la mobilité aux articulations et assouplir la musculature en cause dans l’apparition de la douleur chez votre enfant. En plus des ajustements chiropratiques, les soins peuvent inclure des recommandations pour un style de vie sain, comme des façons d’améliorer la posture de votre enfant, des conseils sur le port du sac à dos et des exercices. Un suivi régulier chez le chiropraticien peut permettre d’identifier les sources possibles de dysfonctions vertébrales et ainsi prévenir l’apparition de problèmes futurs. Confiez-lui la santé neuro vertébrale de votre famille.

    SAVIEZ-VOUS QUE?

    Le mot «chiropratique» provient du grec et signifie «fait avec les mains». Le docteur en chiropratique est un professionnel de la santé de premier contact : vous pouvez donc le consulter sans être recommandé, à part les cas de CNESST et SAAQ. De par sa formation universitaire, le chiropraticien possède les compétences nécessaires pour poser un diagnostic chiropratique, ce qui lui permettra de créer un programme de soins correspondant à votre condition physique, à votre âge et à vos objectifs de santé. La chiropratique centre sa philosophie, son art et sa science sur le maintien de l’homéostasie (équilibre) du corps humain et sur sa capacité innée de guérison naturelle. Elle ne se concentre pas uniquement sur les symptômes ou la douleur, mais cherche à identifier et à soigner la cause du problème. La chiropratique est fondée sur le fait scientifique suivant : le système nerveux impose son contrôle à toutes les cellules, tissus, organes et systèmes du corps. Un dérangement à la colonne vertébrale peut causer des interférences sur le système nerveux et ainsi provoquer des problèmes au niveau de l’équilibre de santé du corps. La chiropratique vise le recouvrement et le maintien de la santé globale humaine via l’interaction des systèmes nerveux, musculaire et squelettique.

    Source: Association des chiropraticiens du Québec | chiropratique.com | facebook.com/AssoDesChirosQc | twitter.com/AssoChiroQc | blogue.chiropratique.com

    ÉVITEZ LES MAUX DE DOS AU BUREAU

    ÉVITEZ LES MAUX DE DOS AU BUREAU

    AJUSTER SON POSTE DE TRAVAIL

    Les troubles neuro-musculo-squelettiques, le mal du siècle? Près de 80% de la population souffrira un jour ou l’autre d’un mal de dos sévère. Plusieurs d’entre nous avons un travail exigeant d’être assis à un poste de travail informatisé, les yeux rivés sur un écran toute la journée. Sans trop nous en rendre compte, nous adoptons des postures pouvant nous porter préjudice. Les problèmes peuvent passer de mal de cou (cervicalgie) à la tendinite ou à la capsulite de l’épaule, douleur au milieu du dos (dorsalgie) ou encore engourdissements aux mains (d’origine cervicale ou syndrome du tunnel carpien).

    Selon un rapport de la CSST, entre 2007 et 2010, les tendinites à l’épaule (35.6 %), les tendinites au poignet (9.8 %) et les épicondylites ou épitrochléites (12.2 %) représentent 57,6% des lésions en « ITE » du système neuro-musculo-squelettique. Afin de diminuer vos risques de blessure tout en améliorant vos performances, voici quelques conseils à respecter pour avoir un environnement efficace et sécuritaire.

    Corrigez votre posture au bureau avec l’aide de votre chiropraticien !

    ÉTAPE 1: RÉGLER LA CHAISE

    La posture recommandée: en position assise, les coudes sont fléchis à 90 degrés et près du corps, les épaules sont détendues et les mains arrivent sur le clavier. Les jambes sont décroisées et les genoux présentent un angle droit, les pieds reposent au sol ou sur un repose-pied.

     Pour y arriver :

    • Réglez la hauteur du siège afin de permettre la flexion du coude recommandée.
    • Trouvez une position confortable pour le dossier. Une inclinaison de 90 à 120 degrés offrira un bon support lombaire tout en allégeant la compression abdominale, diminuant le travail des muscles du dos et améliorant la circulation sanguine.
    • Ajustez le dossier de manière à ce que vos genoux ne soient pas en contact avec le siège. Idéalement, vous devriez être en mesure de glisser trois doigts entre l’arrière du genou et l’assise.
    • Positionnez les appuis-bras de manière à ce que les avant-bras y reposent naturellement, selon la posture décrite ci-dessus.

    Si vous possédez un support à clavier ajustable en hauteur, il faut harmoniser la hauteur du clavier et la hauteur de la chaise pour en arriver à la position la plus confortable qui respecte la posture recommandée.

    ÉTAPE 3 ET 4 : LE CLAVIER ET LA SOURIS DOIVENT AUSSI ÊTRE AJUSTÉS

    Pour l’ensemble des conseils visant l’ajustement optimal de votre poste de travail, demandez à votre chiropraticien le dépliant Posture au bureau.

    SAVIEZ-VOUS QUE?

    Le mot «chiropratique» provient du grec et signifie «fait avec les mains». Le docteur en chiropratique est un professionnel de la santé de premier contact : vous pouvez donc le consulter sans être recommandé, à part les cas de CNESST et SAAQ. De par sa formation universitaire, le chiropraticien possède les compétences nécessaires pour poser un diagnostic chiropratique, ce qui lui permettra de créer un programme de soins correspondant à votre condition physique, à votre âge et à vos objectifs de santé. La chiropratique centre sa philosophie, son art et sa science sur le maintien de l’homéostasie (équilibre) du corps humain et sur sa capacité innée de guérison naturelle. Elle ne se concentre pas uniquement sur les symptômes ou la douleur, mais cherche à identifier et à soigner la cause du problème. La chiropratique est fondée sur le fait scientifique suivant : le système nerveux impose son contrôle à toutes les cellules, tissus, organes et systèmes du corps. Un dérangement à la colonne vertébrale peut causer des interférences sur le système nerveux et ainsi provoquer des problèmes au niveau de l’équilibre de santé du corps.

    Source: Association des chiropraticiens du Québec | chiropratique.com | facebook.com/AssoDesChirosQc | twitter.com/AssoChiroQc | blogue.chiropratique.com
    Rapport CSST :Statistiques sur les lésions en « ITE » du système musculo-squelettique 2007-2010

    COMBIEN PÈSE VOTRE TÊTE?

    COMBIEN PÈSE VOTRE TÊTE?

    Combien pèse votre tête ?

    (Comprendre la biomécanique de votre cou)

     

    Bien que la région cervicale soit la plus condensée de la colonne vertébrale, elle est d’une importance toute spéciale. C’est là où se situe l’Atlas (C1), la passerelle qui connecte votre système nerveux central au reste de votre colonne vertébrale. C’est également là, où réside plusieurs faisceaux de nerfs majeurs, dont ceux correspondant aux yeux, aux oreilles, à la glande thyroïde et aux facultés mentales générales.

    Ces raisons et plusieurs autres, expliquent pourquoi une simple condition comme la cyphose cervicale peut être dangereuse. C’est pourquoi l’équipe de chiropraticiens au Centre du Mieux-Être Optimal s’efforce constamment à éduquer les patients sur l’importance d’adopter une bonne posture.

    Maintenir une structure biomécanique adéquate du cou est une clé essentielle afin de réduire les risques de problématiques associées à une perturbation du rachis cervical.

     

    LA POSTURE EST AU CENTRE DES PROBLÈMES

     

    Lorsque la colonne cervicale perd ses courbes normales et qu’elle dévie de son centre de gravité normal, une désorganisation globale des nerfs situés dans cette région se produit. Au-delà d’une compression nerveuse, la cyphose cervicale peut également modifier toute la biomécanique de la région cervicale provoquant ainsi beaucoup de stress et de tensions sur les tissus mous environnants. Sans oublier tous les muscles qui supportent le cou, les épaules et la poitrine.

    Tout cela relève de la posture. Passez trop de temps voûté à fixer votre téléphone cellulaire ou avoir la tête tournée sur un côté à regarder votre écran d’ordinateur sont des exemples posturaux négatifs très communs.

    Ils renforcissent les déviations de votre bonne courbe et pousse votre corps à bien s’adapter pour supporter le poids de votre tête. Les résultats vus chez ceux qui souffrent de cyphose cervicale sont les bombements discaux, les compressions nerveuses et les douleurs en générales.

     

    BIEN COMPRENDRE LA BIOMÉCANIQUE

     

    La biomécanique est importante car elle aide les chiropraticiens à comprendre où l’écart par rapport au soutien s’est produit et dans quelle mesure cela affecte votre santé.

    Voici un exemple sur la capacité du cou à bien supporter votre tête en présence d’une cyphose cervicale.

    • Normal: la tête d’un être humain pèse environ 12lbs normalement. Un alignement normal du rachis cervical est fait pour bien soutenir ce poids. Il n’y a pas de stress et tensions excessifs appliqués sur les tissus musculaires environnants.
    • 2-pouces de déviation: la tête est en avant de 2 pouces sur l’axe des Z, on peut ajouter environs 20lbs de plus que le poids de la tête dû au manque de support et à l’effet de la gravité terrestre. Cela veut dire, que nous avons maintenant 32lbs de pression sur le cou et une tension près de 3x plus élevée.
    • 3-pouces de déviation: ajoutez 1 pouce de plus vers l’avant et la tension gravitationnelle devient maintenant de 42lbs. Le cou est complètement sous tension avec un alignement dangereux qui perturbe les voies nerveuses et compresse les disques intervertébraux.

    posture_cyphose_mauxdecou

    La cyphose cervicale est vraiment une condition mesurable en pouces – même que les millimètres ajoutés à la gravité peuvent rapidement aggraver une problématique.

     

    SOULAGEMENT BIOPHYSIQUE

     

    La compréhension de la biomécanique n’est que la première étape dans le traitement de la cyphose et des affections du rachis cervical liées à la posture. Pour appliquer le traitement de manière ciblée, le traitement doit être conçu en tenant compte de la biomécanique. C’est la base de la biophysique (« Chiropractic BioPhysics (CBP) »)

    Grâce à CBP, chaque ajustement effectué et chaque état du rachis cervical évalué est fait de manière approfondie et avec un œil quantitatif. L’accent est mis sur la restauration de la structure biomécanique de la colonne vertébrale et la réparation de la cyphose pour vivre mieux.

    Au Centre du mieux-être optimal, nous sommes habiletés et équipés pour rétablir la santé de la colonne vertébrale pouvant aider à faire disparaître les maux de dos chroniques, les douleurs chroniques au cou, les maux de tête chroniques, les migraines, la fibromyalgie et un large éventail d’autres problèmes de santé. Si vous êtes sérieux au sujet de votre santé et de celle de vos proches, communiquez dès aujourd’hui avec NOUS pour savoir si vous êtes admissible à des soins.

     

    Source:

    https://idealspine.com/understanding-biomechanics-of-the-neck-how-heavy-is-your-head/