LES ADOS, AU BOULOT!

LES ADOS, AU BOULOT!

C’est maintenant chose faite! La cloche de la fin des classes a sonné. Et pour remplir les coffres, se faire plaisir et préparer la prochaine année, plusieurs adolescents et jeunes adultes profiteront de ce temps libre pour occuper un emploi d’été. Y sont-ils bien préparés?

En 2016, environ 531 200 emplois à temps plein ou à temps partiel étaient occupés par des jeunes âgés de moins de 24 ans travaillant durant l’année, et particulièrement au cours de la période estivale. Cette même année, plus de 10 200 jeunes avaient subi des lésions dans le cadre de leurs fonctions. Le scénario se répète d’année en année, et la CNESST ne manque pas de faire campagne à ce sujet. Plusieurs d’entre nous ignorent pourtant que, sur le marché du travail, nos jeunes se blessent davantage que leurs aînés.

 

QUELS TYPES DE BLESSURES?

Une étude réalisée en 2016 a avancé que c’est principalement le dos qui écope chez les travailleurs âgés de moins de 24 ans. Même si l’organisme se rétablit plus facilement dans la vingtaine que dans la soixantaine et qu’il supporte plus longuement les coups durs et les efforts soutenus, les blessures ne sont jamais à prendre à la légère.

Abîmées, déplacées ou fracturées, les vertèbres et les articulations qui composent la colonne vertébrale deviennent immédiatement une source d’interférence à la circulation de l’information entre la moelle épinière et le cerveau. À moyen et long termes, elles porteront atteinte à la santé globale de l’organisme. Parfois, les effets d’une blessure au travail sont ressentis immédiatement : lombalgie, courbatures, hernie discale, tendinite, etc. D’autres fois, les symptômes n’apparaîtront que dans les semaines, mois ou années qui suivront et pourront entraîner avec eux toute une gamme de troubles neuro-musculo-squelettiques chroniques.

 

LA PRÉVENTION AVANT L’ACTION

Le manque d’information et le manque d’expérience sont à la source du problème. Les jeunes souhaitent d’ailleurs être appréciés de leur supérieur, accomplissent la besogne rapidement, placent moins souvent leur travail comme une préoccupation prioritaire dans leur quotidien, ont le goût du risque et, surtout, hésitent à poser des questions à leur employeur. Voici les conseils que nous devrions leur donner :

 

SUPERMAN N’EST QU’UN FILM…

Même en pleine santé et en pleine possession de tes moyens, tu n’es malheureusement pas invincible, et ton organisme n’est pas à toute épreuve. Rappelle-toi que le simple fait d’hésiter à accomplir une tâche par crainte qu’elle atteigne à ta sécurité est suffisant pour en parler à un supérieur. Un employeur respectueux sera réceptif à la requête que tu lui adresses. Mets-toi au défi : apprends à dire non plus souvent lorsque tu en ressens la nécessité

 

AS-TU TOUTES LES INFORMATIONS EN MAIN?

Certains types de travail exigent des connaissances plus pointues que d’autres, et il est peut -être essentiel qu’une formation en santé et en sécurité te soit transmise afin que tu sois informé de tous les risques qui peuvent découler de tes responsabilités. Tu peux en parler avec ton employeur.

 

ES-TU BIEN ÉQUIPÉ POUR TRAVAILLER?

Effectuer du travail à la chaîne, repeindre une terrasse, déménager des meubles, nettoyer un bateau, rester debout pendant plusieurs heures, travailler en hauteur : toutes ces tâches, et bien d’autres, impliquent la plupart du temps un équipement adéquat pour être effectués sans risque. Es-tu certain que ton employeur t’a fourni tout l’équipement nécessaire? Ose demander, en cas de doute : tu ne feras pas mauvaise impression, bien au contraire! On trouvera plutôt que tu as un excellent jugement, que tu connais tes limites et que, tout en étant soucieux du travail bien fait, tu es conscient que le prix d’une bonne santé vaut plus que tout l’or du monde.

Le meilleur conseil? Consulter son chiropraticien de famille régulièrement pour s’assurer du bon fonctionnement de son système neuro-musculo-squelettique.

 

Association des chiropraticiens du Québec | chiropratique.com | facebook.com/AssoDesChirosQc | twitter.com/AssoChiroQc | blogue.chiropratique.com CSST, Les jeunes et la CSST, Prévention au travail, 2005 http://www.cnesst.gouv.qc.ca/Publications/300/Documents/DC300-1018-8web.pdf, Consulté le 09-04-18 LAROCHE, Élena, Les jeunes: une population plus à risque de se blesser au travail?, Chaire en gestion de la santé et de la sécurité du travail, Université Laval, septembre 2005
C’EST LE 1er JUILLET? ON DÉMÉNAGE!

C’EST LE 1er JUILLET? ON DÉMÉNAGE!

Vous déménagez sous peu? Prenez les mesures nécessaires pour éviter les blessures neuro-musculo-squelettiques. Bouger les meubles avec le sourire et sans douleur c’est possible, à condition de s’y préparer adéquatement.
Chaque année, il y a une recrudescence de patients qui consultent en chiropratique durant cette période exigeante physiquement. Ceci n’étonne pas, lorsque l’on sait que beaucoup de gens, gagnés par la hâte et la fatigue, s’empressent de tout terminer sans se soucier de leurs muscles et de leur dos. C’est pourquoi les hernies discales, les lombalgies et les courbatures sont si fréquentes durant cette période.
Voici commencer les éviter! AVANT
  • Faites vérifier l’état de votre santé neuro-musculo-squelettique par votre chiropraticien avant d’attaquer ce projet exigeant physiquement.
  • Utilisez des boîtes de taille moyenne ou petite et évitez de les surcharger.
  • Invitez famille et amis à venir vous donner un coup de main.
  • Choisissez des boîtes munies de poignées pour faciliter la préhension.

PENDANT

  • Échauffez-vous avant de commencer à déplacer le contenu de votre résidence.
  • Prenez des pauses régulièrement et hydratez-vous.
  • Penchez-vous en pliant les genoux et non le dos.
  • Soulevez votre charge en utilisant la force de vos jambes.
  • Demandez de l’aide pour soulever les charges très lourdes.
  • Gardez la charge près de votre corps pour diminuer la tension sur les muscles et les articulations.
  • Évitez les torsions du haut du corps quand vous déposez une boîte. Pivotez plutôt avec les pieds.

APRÈS

  • Étirez-vous après le transport manuel des items de manière à éviter les douleurs musculaires.
  • Consultez votre chiropraticien si vous ressentez des courbatures ou des douleurs qui persistent au-delà de 48 heures.
  N’oubliez pas qu’on ne se met pas en forme en déménageant. Il est fortement conseillé de consulter un docteur en chiropratique, il pourra vous outiller pour vous tenir à l’écart des blessures lors de votre déménagement.
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LES JEUX VIDÉOS

LES JEUX VIDÉOS

La manette en main, vous êtes assis en tailleur devant la télévision, concentrés sur l’écran, tout le haut du corps penché vers l’avant afin de ne rien manquer de l’action, les coudes appuyés sur les cuisses, car vous êtes installés depuis un moment. Cette position vous est-elle familière ? Prenez garde ! Une posture inadéquate, surtout maintenue de manière prolongée, peut induire des inconforts, des douleurs et des blessures.

RISQUES MULTIPLES

Pour éviter que le plaisir de jouer à des jeux vidéo ne soit terni par des inconforts, prenez garde à ne pas adopter une position où vous devez fléchir, étendre ou tordre votre cou afin d’avoir l’écran bien en vue. Cela pourrait occasionner des lésions à la région cervicale.

Aussi, les risques de douleurs dorsales ou lombaires sont bien réels lorsqu’une mauvaise posture est adoptée sans bouger pendant de longues périodes. La tendinite peut également guetter les joueurs qui appuient répétitivement et de manière très enthousiaste sur leur manette de jeu.

Prenez le temps de vous installer dans une position confortable pour jouer : cela peut avoir un impact positif sur vos performances !

LES RECOMMANDATIONS DE VOTRE CHIROPRATICIENS

N’hésitez pas à déplacer votre équipement de manière à vous positionner dans une posture qui soit adéquate:

  • Assurez-vous de maintenir votre dos droit si vous aimez jouer assis au sol. Si vous préférez une chaise ou un canapé, assurez-vous d’avoir un bon support de la région lombaire.
  • Veillez à garder vos poignets droits lorsque vous utilisez la manette de jeu. Évitez de les incliner vers le bas, le haut ou les côtés.
  • Évitez les torsions du cou en positionnant votre téléviseur de manière à ce que vous n’ayez pas à incliner la tête pour avoir la ligne du regard droit dans le milieu de l’écran.
  • Tâchez de maintenir la partie supérieure de vos bras relâchée le long du corps.
  • Limitez votre fatigue visuelle en éliminant les reflets dans l’écran du téléviseur
  • Consultez les recommandations du fabricant afin que la distance conseillée entre la télévision et le joueur soit respectée.
  • Prenez des pauses fréquentes.

SIGNAUX D’ALARME

Si vous ressentez des inconforts récurrents lorsque vous vous adonnez à votre passe-temps favori, ne négligez pas ces signaux que vous envoie votre corps et consultez sans tarder votre chiropraticien de famille. C’est votre référence pour les troubles neuro-musculo-squelettiques tels que la tendinite, le syndrome du tunnel carpien, etc.

Son champ de compétences l’habilite à poser le diagnostic chiropratique de votre condition neuro-musculo-squelettique et à vous proposer le traitement approprié.

Votre chiropraticien peut rétablir de manière optimale vos fonctions neuromusculo-squelettiques, faites appel à ses compétences!

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