5 astuces pour avoir une bonne posture de travail

5 astuces pour avoir une bonne posture de travail

Prêts pour le retour au travail et à l’école? Après les vacances et un horaire d’été allégé, c’est le moment idéal pour passer en revue les conseils afin d’avoir une bonne posture au travail. 

Inspirez-vous de nos 5 astuces pour adopter une meilleure position de travail au bureau ou à la maison lors de vos périodes de travail ou d’étude. Vous vous sentirez mieux et plus productifs!

1. Travailler debout

De plus en plus populaire, le travail debout est un excellent moyen d’être actif lors des journées typiques de bureau. Travailler debout diminue la pression au niveau de la colonne vertébrale, augmentant ainsi la circulation sanguine. 

Privilégiez la posture d’extension et d’ouverture pour favoriser la force et la bonne santé. Vous ressentirez rapidement plus d’énergie, moins de fatigue et moins de maux de dos (à l’origine de nombreuses blessures professionnelles posturales).

Selon certaines études, le fameux ratio assis/debout se situe entre 1:1 et 3:1. Concrètement, cela signifie que vous devriez rester au minimum 1 heure debout pour chaque heure passée assis et, idéalement, 3 heures debout pour chaque heure passée assis.

Ça vous semble beaucoup? Pourquoi ne pas vous donner comme objectif de travailler debout 1 heure par jour cet automne? Commencez graduellement pour vous habituer à cette nouvelle posture de travail. Vous y prendrez vite goût, si bien que le travail en position debout deviendra partie intégrante de votre routine!

Conseil de pro : utilisez un tapis coussiné pour éviter la fatigue des jambes lorsque vous travaillez debout.

2. S’asseoir sur un ballon

Une autre façon d’avoir une bonne posture de travail consiste à prendre place sur un ballon de gym plutôt que sur une chaise. L’utilisation régulière du ballon diminue les effets négatifs du statisme relié au travail de bureau et accroît la mobilité au sein de l’espace de travail.

Pour être bien assis sur le ballon, vous devez avoir les pieds alignés avec les genoux, être assis le dos droit et pencher votre buste très légèrement vers l’avant. Encore une fois, allez-y en douceur en débutant avec quelques minutes par jour, de manière continue ou fractionnée dans la journée.

Vous pourriez éprouver de petites douleurs musculaires au début, mais n’ayez crainte, elles s’estomperont au fur et à mesure. D’ailleurs, ne gonflez pas le ballon au maximum afin de ne pas sur-solliciter vos muscles.

3. Privilégier une chaise ergonomique

Même si vous travaillez debout et que vous vous asseyez parfois sur un ballon, une chaise de bureau ergonomique vous aidera à améliorer votre position assise. Plus confortable et adaptée à votre corps ainsi qu’à votre poste de travail, la chaise ergonomique assure une bonne posture de travail.

Bien qu’un fauteuil ou une chaise ergonomique coûte plus cher qu’un siège traditionnel, ses bénéfices sont nombreux : soutien de la colonne vertébrale, préservation des cervicales (vertèbres dans le cou), sensation de bien-être, productivité accrue et plus encore. Inversement, une chaise traditionnelle peut entraîner une mauvaise posture de travail, qui engendrera éventuellement des problèmes de santé et des troubles musculo-squelettiques.

Ajoutez-y un repose-pieds pour surélever les pieds, les genoux et les cuisses afin de mieux répartir le poids du corps. Le repose-pieds se veut un accessoire ergonomique de bureau qui maximise le mieux-être et une bonne posture au travail.

4. Avoir une bonne position devant l’ordinateur

On ne le dira jamais assez, la posture devant l’écran de l’ordinateur est primordiale :

  • • L’écran doit se situer à hauteur des yeux et être directement face à vous, afin d’éviter les rotations de la tête et des épaules.
  • • Le clavier doit être placé au niveau des cuisses pour avoir les bras à 80-90 degrés.
  • • Le support de poignets (ou repose-poignets) pour ordinateur contribue à minimiser l’inconfort, les douleurs dans les mains et les poignets ainsi que les blessures courantes (tendinite, tunnel carpien).
  • • À l’opposé de la souris classique qui est aplatie, la souris verticale est une souris ergonomique adaptée à la forme de la main de l’utilisateur, qui peut aussi réduire la fatigue au poignet et au bras.

Astuce futée : passez en mode nuit dès 18h le soir pour ajuster les couleurs de votre écran d’ordinateur. Les tons plus orangés soulageront vos yeux, allégeront la fatigue oculaire et diminueront la sécrétion de cortisol pouvant causer fatigue et épuisement. À noter, qu’au contraire, les fonds bleus sont, à terme, néfastes pour la santé, puisqu’ils causent la sécrétion de cortisol.

5. Porter un casque d’écoute à deux écouteurs

Selon Radio-Canada, on consacre en moyenne à son téléphone deux heures et demie par jour, soit 38 jours dans une année et 6 ans et demi d’une vie d’adulte!

Alors, au travail, optez pour un casque téléphonique muni de deux écouteurs. Ce type de casque d’écoute stimule le cerveau de façon égale, à l’opposé du casque unilatéral. Une stimulation d’un seul côté pourrait occasionner de la fatigue et, ultimement, des déséquilibres à moyen et long terme.

Bonus pour l’école : choisir un sac à dos optimal

N’oublions pas le sac à dos de nos enfants! La rentrée scolaire est le moment propice pour vérifier qu’il soit bien ajusté à leur taille – ils grandissent si vite! 

L’achat et le port d’un bon sac à dos pour la rentrée sont essentiels pour éviter des blessures au niveau de la colonne vertébrale, du cou, des épaules ou de la tête. Consultez notre article pour tout savoir sur le sac à dos optimal.

Et voilà, vous êtes maintenant prêts. Bonne rentrée!

Comment prendre soin de soi l’été

Comment prendre soin de soi l’été

L’été est le moment idéal pour renforcer sa santé! Toutes les conditions gagnantes sont réunies pour vous aider à prendre soin de votre corps. Nous vous donnons ici quelques astuces simples et pratiques que vous pouvez appliquer facilement chaque jour, autant au travail qu’en vacances, pour avoir une bonne santé.

Faire le plein de vitamine D-3 au soleil

Les belles journées chaudes et ensoleillées maximisent notre apport en vitamine D-3. Communément appelée vitamine « soleil » (parce que notre peau en fabrique lorsque nous sommes exposés aux rayons UVB du soleil), la vitamine D-3 est particulièrement efficace pour l’activation du système immunitaire. Elle agit aussi comme un antidépresseur naturel.

Attention toutefois aux coups de soleil et aux coups de chaleur! Privilégiez 15 minutes d’exposition des bras et des jambes au soleil. La peau du visage, quant à elle, est très sensible et ne produit que peu de vitamine D-3, d’où l’importance de la protéger avec un chapeau ou une casquette.

Savourer des fruits et légumes frais

La consommation de produits locaux et saisonniers est une autre excellente façon de prendre soin de son corps. Que ce soit par l’autocueillette de petits fruits ou encore l’achat de produits frais au kiosque de fruits et légumes du coin, on apprécie grandement les récoltes des producteurs de chez nous.

En plus d’encourager l’achat local, le fait de manger des fruits et légumes frais du jour augmente votre apport quotidien en fibres alimentaires ainsi qu’en vitamines et minéraux. Et bonne nouvelle : tous les fruits et légumes sont bénéfiques pour la santé! Amusez-vous à varier les couleurs pour une alimentation riche et diversifiée cet été.

Et surtout, ne vous en faites pas trop avec les petits excès ici et là : la règle des 80/20 (manger sainement 80% du temps et se faire plaisir les 20% restants) est la clé!

Aller dehors pour bouger

Qui dit été dit activités et sports à l’extérieur! Sortez pour nager dans la piscine, jouer au volleyball, au soccer ou simplement marcher. C’est bien connu : les adultes devraient viser 30 minutes par jour d’activité d’intensité modérée pour obtenir des bienfaits sur leur santé, ce qui peut aller jusqu’à 22 km de marche par jour. Comme il est beaucoup plus facile et motivant de bouger l’été, faites-en une habitude.

L’activité physique en général diminue le stress et la fatigue. Source d’énergie, elle stimule la proprioception, c’est-à-dire l’ensemble des informations nerveuses transmises au cerveau permettant la régulation de la posture et des mouvements du corps (notamment pour réduire les risques de chute chez les personnes âgées). Vous vous sentirez rapidement en meilleure forme, avec plus de tonus et de vitalité!

L’été, c’est fait pour jouer

Et il n’y a pas d’âge pour en profiter! Alors, sortez dehors, bougez et mangez de bons produits locaux de nos agriculteurs pour prendre soin de vous cet été. Votre corps vous en remerciera!

Zoom sur l’arthrose!

Zoom sur l’arthrose!

Zoom sur l’arthrose!

Dans un de nos articles publiés dans les derniers mois, nous avions abordé le sujet de l’arthrose et démystifier quelques mythes qui y sont associés. Nous avions expliqué les différences entre l’arthrite et l’arthrose ainsi que les traitements à prioriser pour cette dernière. Dans cet article, nous irons un peu plus loin dans le thème de l’arthrose, en partant des causes pouvant la provoquer, de ses différentes phases, des conséquences de cette affection ainsi que des pistes de solution pour freiner sa dégénérescence. 

L’arthrose en long et en large

L’arthrose est l’effet d’un désalignement des articulations. Un désalignement articulaire, tant qu’à lui, est une faute mécanique diagnostiquée comme un complexe de la subluxation vertébrale, et ce, seulement lorsque le désalignement est situé dans la colonne vertébrale. Toutes les zones articulaires du corps peuvent être touchées par l’arthrose. Leur désalignement, leur déplacement partiel ou complet ou leur manque de mobilité provoque alors une dégénérescence de la structure articulaire (os, cartilages, tendons disques), ainsi qu’un assèchement (manque de liquide synovial et d’eau) de cette dernière, ce qui peut devenir très douloureux. 

Les symptômes à surveiller par rapport à l’arthrose sont la perte de la mobilité et/ou de la force, une sensation d’élancement, de chaleur ou de gonflement, puis de l’inflammation d’une ou de plusieurs de nos articulations. Les causes responsables de cette affection peuvent être des macro-traumatismes (accidents de moto, d’auto, de travail, chutes, blessures sportives, processus de naissance, mouvements répétitifs), des microtraumatismes (la sédentarité, être assis plus de 2 heures par jour, avoir une mauvaise posture, subir du stress ou avoir une alimentation malsaine) ou encore une malformation d’une articulation à la naissance.

Il existe plusieurs phases d’évolution de l’arthrose. Lorsqu’en pleine santé, une articulation possède un disque intervertébral bien épais, la forme des vertèbres est bien maintenue, et surtout, il y a assez d’espace pour la racine nerveuse. La première phase de l’arthrose, quant à elle, peut arriver assez tôt dans la vie suite à l’apparition d’une faute mécanique, jusqu’à environ 20 ans suivant celle-ci. L’articulation se voit alors plus asséchée, le disque plus affaissé et le trou de conjugaison devient alors plus petit. Souvent, il n’y a pas de symptômes associés à cette première phase. Par contre, lorsque le corps continue de dégénérer parce que la faute articulaire n’a pas été réparée (comme une paire de pneus qui est désalignée sur une voiture, par exemple), il y a un problème au niveau du corps humain (comme il pourrait y en avoir un au niveau de la voiture). Par la suite, la phase 2 survient entre 20 ans et 40 ans suivant la faute articulaire. On remarque alors plus de douleurs articulaires et c’est souvent à ce moment que l’arthrose est diagnostiquée (à l’aide d’une radiographie). S’il n’y a pas d’intervention, les problèmes peuvent empirer et atteindre la phase 3 de la dégénérescence, qui se situe dès 40 ans ou plus suite à la faute mécanique. Lors de cette phase, les problèmes et douleurs articulaires sont décuplés et on retrouve des problèmes de santé dans la fonction neurovertébrale. 

Lorsque la présence d’arthrose est diagnostiquée, d’une manière ou d’une autre, il faut agir rapidement. En effet, il est possible de ralentir la dégradation des articulations en réalignant ces dernières, ce qui consiste en un domaine d’expertise pour les chiropraticiens. D’ailleurs, ces derniers comparent l’arthrose à des caries dentaires, et c’est pour cette raison qu’ils surnomment cette affection la carie articulaire. Tout comme une carie dentaire, il est possible de traiter l’arthrose et d’en freiner sa progression.

Les conséquences de l’arthrose

Le désalignement a un effet sur le corps, l’articulation et le cerveau. En effet, le changement de l’activité des mécanorécepteurs de l’articulation vient affaiblir la musculature autour de celle-ci, ce qui cause une dégradation  des tissus (ligaments, disques, tendons, surfaces articulaires, tissus nerveux, etc.), en plus de les déformer et de les assécher. Avec le temps, ce désalignement affecte la capacité motrice et cause des limitations acquises qui auraient pu être évitées si elles avaient été réalignées. Cela peut causer des névralgies (symptômes) de toutes sortes, telles que des raideurs, de la douleur et un manque de mobilité dans les articulations, par exemple.

Le changement de l’activité des mécanorécepteurs vient changer l’activité cérébrale, (circuit spino-cerebello-thalamo-cortico-strateo-cortical). Puisque le cerveau reçoit moins de stimulation, des zones du cerveau deviennent inutilisées, ce qui cause, entre autres, une diminution de la cartographie des membres du corps, donc le fait que le cerveau ne sait plus précisément où il est dans l’espace. L’articulation affaiblie recevant moins de support du cerveau se blesse alors plus facilement, car le cerveau n’arrive pas à faire les corrections positionnelles pour la garder dans le plan articulaire santé.

Lorsque l’articulation ne bouge plus adéquatement, les récepteurs qui sont activés par le mouvement et la gravité terrestre se retrouvent à ne plus pouvoir créer l’activité de neuroplasticité, ce qui résulte en une diminution de capacité de générer le potentiel électrique (influx nerveux) et qui, par la suite, réduira la demande aux gênes de produire les protéines nécessaires pour l’action qui est sollicitée (le mouvement volontaire et/ou réflexe de l’articulation, tel que le mouvement de marcher).

Comment traiter l’arthrose?

Bien qu’elle n’est pas complètement réparable, de nombreux moyens sont suggérés pour traiter l’arthrose. D’abord, il faut prendre le temps de réaligner les articulations ayant bifurqué, ce que les chiropraticien(ne)s peuvent facilement faire à l’aide de plusieurs méthodes, telles que la décompression discale (avec les machines Spinemed), l’ajustement manuel ou assisté par un instrument, en plus d’exercices de réhabilitation, d’étirements et de renforcement. Puis, cette affection étant souvent reliée aux habitudes de vie d’un individu, il est indispensable de se questionner sur ces dernières. La posture, le sommeil ainsi qu’une alimentation saine sont des éléments à considérer et pouvant être assistés de manière récurrente par un(e) professionnel(le). Bien sûr, les suivis réguliers sont à prioriser afin de s’assurer que les bienfaits des traitements demeurent. Puis, si vous avez un accident, et ce, de quelque manière que ce soit, ne tardez pas à vous faire vérifier par un(e) professionnel(le) rapidement, pour ainsi éviter de gros problèmes dans le futur.

Il est à savoir que la médication, bien qu’elle a le pouvoir de camoufler la douleur, ne permet pas de réaligner les articulations endommagées. C’est pourquoi il est proposé de consulter un(e) chiropraticien(ne) qui sera équipé(e) du savoir ainsi que des outils nécessaires pour favoriser le réalignement des articulations atteintes ainsi que de saines habitudes de vie. 

L’équipe de la clinique chiropratique du Centre du Mieux-Être Optimal est disponible pour répondre à toutes vos questions et vous offrir les traitements adéquats pour l’arthrose. N’hésitez surtout pas à planifier une rencontre avec Dre. Laliberté ou  Dr. Moreau pour un accompagnement personnalisé et en toute sécurité!

La santé au cœur des activités printanières

La santé au cœur des activités printanières

Le retour des activités printanières

Le beau temps est de retour, ce qui veut dire que les activités extérieures le sont aussi! Si vous êtes comme nous, vous êtes déjà prêts à entamer plusieurs de vos activités favorites de la saison chaude, que ce soit le golf, la balle molle, le dek hockey, le vélo, la course à pieds, le jardinage, et même le grand ménage intérieur et extérieur du printemps! Ce qui est certain, c’est qu’il y en a pour tous les goûts!

Quels problèmes peuvent en dériver?

Puisque notre corps n’a probablement pas été habitué d’effectuer certains mouvements pendant plusieurs mois, il peut trouver le retour à ces types d’exercices un peu plus difficile. Il est donc normal que vous éprouviez certains problèmes suite à la reprise de vos activités printanières. En effet, elles pourraient éveiller certaines courbatures ou même amplifier des problèmes qui auraient hiberner. Vous pourriez aussi ressentir de la fatigue musculaire ou subir des blessures articulaires, discales, ligamentaires, ou alors des irritations neurologiques qui auraient un impact direct sur votre bien-être.

Quoi faire pour se remettre sur pieds?

Si une telle situation vous arrive, sachez que vous pouvez faire traiter le problème. Premièrement, nous vous conseillons d’aller obtenir une évaluation de votre condition, par votre chiropraticien(ne), par exemple. Par la suite, l’expert(e) pourra déterminer quel traitement prioriser, que ce soit une vérification plus en profondeur, ou bien un réalignement d’une articulation quelconque. Sachez donc que, si vous veniez à vous blesser lors d’une activité printanière, nous serons là pour l’adresser et pour vous aider!

Pour toutes questions concernant ce sujet ou votre condition, n’hésitez pas à nous contacter dès maintenant! 

Références :

The Wellness Practice (Dr. James Chestnut)
Dr Bruce Lipton (Épigénétique)
CBP Chiropractic Biophysics (Dr. Deed Harisson)
Carrick Institute

L’importance de l’activité sur notre système nerveux

L’importance de l’activité sur notre système nerveux

L’être humain est de plus en plus confronté au stress et à l’anxiété, et ce, de manière quotidienne. Le train de vie de la société occidentale, celui recherchant toujours plus de productivité au détriment de la santé mentale et physique, nuit de plus en plus. C’est pourquoi de nombreuses solutions sont apportées pour tenter de réduire ce trop-plein de stress continuel. Parmi ces différentes solutions se trouve l’activité physique, qu’elle soit proposée sous formes d’entraînements intensifs ou modérés, qui, eux, amènent aussi à bouger notre corps d’une quelconque façon. 

Pourquoi intégrer le mouvement à notre routine nous permettrait d’obtenir plus d’énergie pour terminer nos journées? Parce que notre cerveau (et pas juste notre estomac!) a besoin d’être nourri, que ce soit au niveau de l’alimentation en tant que tel ou au niveau de l’influx nerveux (proprioception). Pour ce faire, il faut bouger. 

Quel est le rôle des mécanorécepteurs?

Les mécanorécepteurs sont des capteurs de mouvement présents dans les articulations de notre corps. Ils sont activés par le mouvement et associés à l’effet de la gravité terrestre. Comment leur nom l’indique, ils reçoivent l’information de la position de l’articulation dans l’espace, produisant ainsi un message allant tout droit vers le cerveau. 

Ces récepteurs se retrouvent dans nos muscles, dans nos tendons et dans nos ligaments, mais plus spécifiquement dans la base de notre crâne, au niveau de nos premières vertèbres cervicales, ainsi qu’à la base de notre dos (région sacrale).

Les effets de l’activité sur notre système nerveux

On peut parler d’activité lorsqu’une partie de notre corps est mise sous tension, par le biais du mouvement et/ou de l’étirement. L’activité physique envoie des signaux dans la colonne vertébrale (moelle épinière), tout en venant éveiller les fonctions cérébrales. En effet, le mouvement de la colonne vertébrale génère 90% de la stimulation et de la nutrition de celui-ci. Le cerveau étant une source archi-importante d’activité neurologique, il est bien important de le nourrir par le mouvement de notre colonne vertébrale. 

Ensuite, il faut savoir que tout ce qui a trait à notre système neurologique a tout autant un lien avec notre système nerveux. Ce dernier est connu comme étant le circuit électrique du corps, où le cerveau fait office d’ordinateur. En fait, 75% de notre cerveau sert à recevoir de l’information de l’environnement, et ce, par le biais de signaux passant à travers la colonne vertébrale, le cerveau, le thalamus et le cortex opposé, pour se diriger vers le cortex pariétal. Puis, le cortex frontal amène l’action. 

Si nos articulations ne sont pas stimulées tous les jours et que notre mobilité est très réduite, le cerveau ne peut pas recevoir l’activité neurologique et proprioceptive (capacité d’être capable de se déplacer dans l’espace sans utiliser les autres sens). Donc, le cerveau ne peut pas orchestrer adéquatement les fonctions du corps. C’est ainsi que des symptômes ou faiblesses peuvent se manifester, car une colonne figée équivaut à des mécanorécepteurs non stimulés.

C’est pourquoi il est plus qu’important de bouger par le biais de nos activités préférées, tout en s’assurant que l’articulation est bien mobile (suivi chiropratique régulier). Dans notre dernier guide, nous vous proposons plusieurs moyens pour développer de bonnes habitudes de vie à cet égard, ce qui permettra de maximiser le mouvement et fera en sorte que votre colonne vertébrale ait énormément moins de chance de devenir fixe. 

L’influence de la gravité

Comme mentionné un peu plus haut, la gravité influence l’activité du cerveau en stimulant les récepteurs de notre corps, et ce, depuis notre tendre enfance. De 0 à 2 ans, l’enfant vit son développement moteur. À ce moment, l’effet de la gravité terrestre lui permet de compléter le développement de son cerveau, et donc de se tenir sur deux pieds. Par la suite, l’enfant a besoin de la gravité pour continuer son développement. Conséquemment, le mouvement, étroitement lié aux mécanorécepteurs, est associé à la gravité terrestre.

Pour en savoir plus

En bref, pour stimuler nos mécanorécepteurs de manière positive, nourrir notre cerveau et donc entretenir une saine santé mentale et physique, il faut prendre le temps de bouger notre corps! Prenez rendez-vous avec Dre Laliberté ou Dr. Moreau pour discuter davantage de ce sujet fascinant. 

Prenez note que chaque personne est différente et nous vous conseillons donc de parler à votre chiropraticien(ne) de tout changement que vous souhaitez apporter à votre routine.  Finalement, n’oubliez pas, c’est par des petits pas au quotidien qu’on peut se permettre d’évoluer et de se sentir mieux dans notre vie!

Références :

The Wellness Practice (Dr. James Chestnut)

Dr Bruce Lipton (Épigénétique)

CBP Chiropractic Biophysics (Dr. Deed Harisson)

Carrick Institute

L’exercice physique au cœur de votre quotidien

L’exercice physique au cœur de votre quotidien

Suite à la lecture de nos plus récents articles, vous savez maintenant que l’épigénétique, soit l’ensemble des habitudes de vie venant stimuler les gênes de notre corps, pour ensuite les programmer par l’entremise d’actions concrètes et quotidiennes, peut se traduire dans différents contextes au sein de votre vie. En effet, vous aurez compris que des habitudes saines entretenues chaque jour amènent conséquemment des réactions positives de votre corps, et vice versa. 

Ce mois-ci, nous souhaitions aborder le sujet de l’épigénétique sous un nouvel angle, soit celui de l’importance de l’exercice physique au quotidien. Ce n’est certainement pas la première fois que vous voyez cette information, mais nous savons autant que vous que c’est définitivement plus facile à dire qu’à faire. Nous pensons toutefois que de vous partager les différents aspects démontrant l’importance de l’activité physique sous un œil chiropratique pourrait apporter de nouvelles informations dans votre coffre à outils, et peut-être même vous motiver à vous y commettre plus régulièrement! 

La chiropratique et le bien-être

Votre bien-être pourrait s’améliorer du tout au tout grâce aux soins chiropratiques. Pourquoi? Parce que la mobilité de la colonne vertébrale est essentielle pour votre santé globale. Votre chiropraticien(ne) est la personne la mieux placée pour effectuer ce type de traitement, et des exercices physiques réguliers sont recommandés pour reprendre, maintenir et optimiser le niveau de santé de votre colonne vertébrale. Lorsque celle-ci est bloquée ou fixée d’une quelconque façon, elle se doit d’être déverrouillée afin qu’elle puisse retrouver sa souplesse. Les soins chiropratiques sont d’ailleurs prescrits pour inclure des exercices physiques, car le mouvement stimule la vie. 

L’activité physique, une habitude à cultiver chaque jour

22 kms de marche par jour (sous forme de toutes sortes d’exercices), c’est ce que l’humain est supposé devoir accomplir (The Wellness Practice). Bien sûr, de multiples obstacles viennent freiner ce but dans la routine quotidienne, que ce soit le fait qu’une grande majorité de la population travaille dorénavant derrière l’ordinateur presque toute la journée, que la proportion d’énergie mentale utilisée comparativement à celle de l’énergie physique dans une journée démontre deux extrêmes, et que les mesures de confinement présentes en ce moment nous font rarement sortir de la maison. Toutes ces raisons, et bien d’autres, font en sorte que les exercices physiques sont d’autant plus importants aujourd’hui qu’ils l’ont été auparavant!

Quels exercices choisir?

Il est important d’équilibrer les types d’exercices qui nous feront bouger un peu tous les jours. Il est en effet aucunement nécessaire de faire des entraînements intenses au quotidien, il faut donc alterner ces exercices à intensité élevée avec ceux d’intensité modérée ou plus faible dans notre routine hebdomadaire. 

Les exercices d’hygiène neurovertébrale à prioriser tous les jours seraient les étirements, que l’on peut faire individuellement, ou lors de séances de yoga, ou de pilates. En plus, ces pratiques forment un tout-en-un avec les habitudes de vie saines que nous vous avons présentées dans notre tout dernier article, telle que la méditation, par exemple! À prioriser tous les jours, comme le fait de se brosser les dents! 

Le cross-fit, la marche à pied et la course à pied, quant à eux, sont non seulement très bons pour votre santé cardiovasculaire, mais aussi pour votre santé neurovertébrale.

Puis, d’autres exercices de musculation permettent de maintenir une stabilité au niveau de la colonne vertébrale. Dans cette catégorie, on retrouve tous les exercices impliquant de soulever son propre poids, tels que les push-ups, les chin-ups, les fentes, les squats, la planche, et d’autres exercices de proprioception (sur un demi-ballon, par exemple) ou engageant la ceinture abdominale, aussi appelée le core.

Pour en savoir plus

D’ailleurs, il est intéressant de savoir que les traitements chiropratiques aident à la coordination de notre corps. Des études démontrent que, lorsque la colonne vertébrale n’est pas parfaitement alignée, le cerveau reçoit alors de mauvais signaux quant à cette dernière, mais reçoit aussi de mauvais signaux quant aux mouvements faits par les bras et les jambes. Cela signifie donc que des soins chiropratiques pourraient vous aider à être moins maladroit(e)s! Cette idée s’explique par le fait que le cerveau devient plus attentif à vos bras et vos jambes (mêmes les yeux fermés!) lorsque vous recevez des traitements chiropratiques. Les ajustements peuvent donc vous permettre une meilleure coordination lors de vos activités physiques.

Pour toutes questions ou demandes de rendez-vous, n’hésitez pas à communiquer avec notre équipe! Dre Laliberté et Dr Moreau se feront un plaisir de discuter avec vous.

Prenez note que chaque personne est différente et nous vous conseillons donc de parler à votre médecin de tout changement que vous souhaitez ajouter à votre routine.  Finalement, n’oubliez pas, c’est par des petits pas au quotidien qu’on peut se permettre d’évoluer et de se rapprocher d’une routine d’activité physique motivante, stimulante et efficace!

Références :

Haavik Research

The Wellness Practice (James Chestnut: exercices d’hygiène neurovertébrale)

Dr Bruce Lipton (épigénétique)

CBP Chiropractic Biophysics (Dr. Deed Harisson)