PRÉPARATION SKI/HOCKEY

PRÉPARATION SKI/HOCKEY

L’hiver est une période magnifique et agréable, surtout si vous aimez les sports d’hiver comme le ski et le hockey. Ces sports, qui comptent de nombreux adeptes au Canada, présentent aussi des risques pour vos muscles et articulations si vous n’êtes pas adéquatement prépa- rés.

Généralement, le ski fait appel à des muscles qui permettent la rota- tion interne de la hanche, essentielle au maintien de l’équilibre et à la coordination1. L’une des manières de préparer le corps et la mémoire musculaire pour le ski consiste à pratiquer sa technique à l’aide d’une planche d’équilibre, de patins à roues alignées ou de sports qui exi- gent des mouvements rapides et des changements de direction. Le ski exige également de l’endurance et de la résistance. L’entraîne- ment fractionné (interval training), où vous vous donnez à fond du- rant de courtes périodes, peut grandement aider à acquérir de l’en- durance. Les progrès que vous réalisez dans le cadre de votre entraî- nement fractionné se refléteront sur votre endurance globale2. Par contre, comme dans toute activité, la clé réside dans la progression.

Autre incontournable de l’hiver, le hockey est un sport d’endurance et d’activité intense et soudaine qui exige des capacités aérobiques et de la force musculaire3. Les longues périodes de patinage peuvent servir d’entraînement aérobique, tandis que les courts sprints, les sauts sur boîte et la méthode Tabata sont excellents pour développer le côté anaérobique et combatif propre à ce sport.

Si vous êtes amateur de ski ou de hockey, il est temps de commencer à vous préparer pour la saison. Voici quelques conseils généraux pour aider à préve- nir les blessures :

OPTIMISEZ LES FONCTIONS ARTICULAIRES ET MUSCULAIRES

Dans des sports comme le ski et le hockey, il est important d’avoir une bonne amplitude de mouvement musculaire et articulaire. En e et, la prévention des blessures passe par une plus grande mobilité. Votre chiropraticien vous aidera à améliorer vos fonctions articulaires et musculaires et vous conseillera des moyens d’étendre votre mobilité en toute sécurité en fonction de vos objec- tifs personnels. Plus vite vous commencerez, plus vous serez prêt.

ÉCHAUFFEZ-VOUS ET ÉTIREZ-VOUS

Avant de vous élancer sur la glace ou les pistes, vous devriez toujours vous échau er. Commencez en douceur par une période de marche ou de pati- nage afin d’augmenter le flux sanguin dans les muscles. Pour aider à prévenir les blessures, faites aussi quelques exercices d’étirement doux. Mieux encore, avant le début de la saison, travaillez votre mobilité générale afin d’améliorer vos qualités athlétiques et vos performances. Pour bouger durant la journée, utilisez l’appli Allez bougez Canada. Essayez aussi nos étirements pour le hockey, qui conviennent aussi au ski.

VÉRIFIEZ VOTRE ÉQUIPEMENT

Avant le début de la saison, vous devriez toujours vous assurer que votre équipement est bien ajusté et en bon état. L’équipement sert à soutenir votre corps et à le protéger contre les blessures. Si vous devez vous procurer un nouvel équipement cette saison, demandez à un professionnel de vous con- seiller celui qui répond le mieux à vos besoins.

PERFECTIONNEZ VOTRE TECHNIQUE – SUIVEZ DES COURS AU BESOIN

Dans tout sport, les mauvaises habitudes et les techniques défaillantes aug- mentent les risques de blessure. Dans des sports comme le hockey ou le ski, l’agilité et la technique contribuent grandement à vos performances. Prenez le temps qu’il faut pour acquérir de nouvelles habiletés. Même les skieurs et les joueurs de hockey aguerris prennent le temps de pratiquer leurs tech- niques avant une partie ou une compétition. Pour apprendre, pratiquer ou peaufiner votre technique avant le début de la saison, vous devriez peut-être suivre des cours auprès d’un professionnel.

Les membres de votre équipe de soins, notamment votre chiropraticien, peu- vent aussi vous aider à vous préparer pour les sports d’hiver. Discutez avec eux des sports que vous exercez afin de vous assurer que votre corps est prêt. Ils sauront aussi vous conseiller des stratégies pour diminuer les risques de blessure.

Source et références: Association chiropratique canadienne | chiropratique.ca
1.The Ultimate-Ski.com, Get ready for Skiing, Voir la source..
2. Troy Flanagan, Base training and injury prevention for Skiing, Voir la source.
3. Sports Fitness Advisor, Voir la source.

Association des chiropraticiens du Québec | chiropratique.com | facebook.com/AssoDesChirosQc | twitter.com/AssoChiroQc | blogue.chiropratique.com

9 CONSEILS POUR RESTER ACTIF EN HIVER

9 CONSEILS POUR RESTER ACTIF EN HIVER

Lorsque le mercure descend, nous avons davantage tendance à faire des activités sédentaires à l’intérieur. Dans ce contexte, il est parfois di cile de rester actif. La solution : prévoyez quelques plages dans votre horaire de la semaine pour pratiquer une activité physique.

Pour retirer des bienfaits de l’exercice, un adulte doit cumuler 2,5 heures d’activité par semaine, par séances d’au moins dix minutes. Ces activités doivent être d’une intensité aérobique de modérée à intense. Lorsque vous pratiquez une activité d’intensité modérée, comme la marche rapide ou le vélo, vous aurez tendance à trans- pirer un peu plus et à respirer plus rapidement. Dans le cas d’acti- vités plus intenses, comme le jogging ou le ski de fond, vous transpirerez davantage et vous sentirez essou é.1

Voici quelques conseils qui vous motiveront à rester actif durant l’hiver :2

Planifiez vos activités.
Si vous inscrivez vos activités à votre calendrier, vous serez moins susceptibles de les oublier. Préparez-vous bien pour garder de bonnes habitudes.

Trouvez une activité agréable près de chez vous.

Comme la raquette, le ski, le patinage ou le ski de fond.

Enfilez des pelures.

Isolez bien votre corps. Bien au chaud, vous aurez plus de plaisir à rester dehors.

Profitez de la lumière du jour.

Sortez dehors de préférence lorsqu’il fait jour. Il est plus di cile de se mo- tiver à faire des activités lorsqu’il fait nuit.

Inscrivez-vous à des activités d’intérieur.

À votre centre communautaire : cours d’aérobie ou de yoga, badminton, basketball, etc.

Montez les escaliers.

Forcez-vous à faire plus de pas que nécessaire. À la maison, au centre commercial ou au bureau, montez et descendez les escaliers plus d’une fois. 5 minutes su sent pour faire une grande di érence sur la santé.

Faites un saut à la bibliothèque pour trouver des sources de motiva- tion.
Vous pouvez y emprunter un large éventail de DVD d’exercice : danse, step, aérobie, Pilates… Lorsque vous en retournez un, reprenez-en un nouveau.

Inscrivez-vous à des courses amicales.

Vous trouverez sûrement dans votre quartier des courses amicales non compétitives de 5 à 10 kilomètres. Participez en famille ou avec des amis!

À deux, c’est mieux!

Planifiez des activités avec une autre personne. Vous pouvez par exemple vous rencontrer le matin pour une promenade ou l’après-midi pour une séance d’entraînement. À deux, vous développerez un sentiment de res- ponsabilité. Pour vous aider à vous fixer des objectifs adaptés à vos be- soins musculo-squelettiques, demandez à votre chiropraticien ou chiro- praticienne de vous conseiller des activités.

Quel que soit votre niveau d’activité, n’oubliez pas de vous hydrater. Il est facile d’oublier de boire de l’eau lorsqu’il fait froid dehors. Pourtant, votre corps a autant besoin d’hydratation dans une tempête de neige que pen- dant une vague de chaleur.2

Et, surtout, restez motivé. Révisez vos objectifs (ou cherchez des trucs pour vous fixer de nouveaux buts), afin de ne pas les perdre de vue. Plani- fiez et visualisez vos objectifs : en regardant devant, vous les atteindrez.

Bonne année 2018 !

LA CHIROPRATIQUE ET L’ALLAITEMENT

LA CHIROPRATIQUE ET L’ALLAITEMENT

Au cours des 20 dernières années, l’allaitement a gagné en popularité. Plusieurs recherches démontrent les bénéfices de l’allaitement sur les plans nutrionnel, immunologique, digestif, neurologique, développemental, psychologique et émotionnel.

Plusieurs facteurs vont affecter le fait que le bébé soit capable de prendre le sein adéquatement et poursuivre l’allaitement pour une longue période de temps. Un facteur souvent oublié est l’implication des composantes musculo-squelettiques et du système nerveux de l’enfant dans l’allaitement.

INDICATEURS LES PLUS COMMUNS DE DIFFICULTÉS AU NIVEAU DE L’ALLAITEMENT :

  • Bébés qui ne peuvent prendre le sein
  • Bébés qui ont de la difficulté à maintenir une bonne succion
  • Bébés qui ne peuvent qu’être nourris dans une position ou toujours au même sein
  • Bébés qui semblent toujours insatisfaits au sein
  • Bébés qui pleurent souvent
  • Blessures au sein de la mère

 

OPTIMISER L’EXPÉRIENCE DE ALLAITEMENT

Les chiropraticiens peuvent avoir une grande influence sur le patron de tétée du nouveau-né. De plus en plus de consultantes en lactation réfèrent en chiropratique afin d’aider le nouveau-né à parvenir à une tétée optimale et à diminuer les symptômes de la mère. Il en va de la responsabilité du chiropraticien de comprendre le processus de l’allaitement afin d’aider le parent. Il peut être très intéressant d’intégrer la chiropratique dans un contexte multidisciplinaire afinn d’optimiser l’expérience de l’allaitement autant pour la mère que pour l’enfant.

Lors de l’évaluation du bébé, il est important de comprendre la mécanique et les étapes à suivre afin d’obtenir une prise du sein normale. Dans son étude, Righard (1998) estime que 94% des mères qui font face à des problèmes dans leur allaitement ont un positionnement incorrect et une mauvaise mise au sein.

Lorsque l’allaitement est plus difficile, il est important de considérer que des dysfonctionnements musculo-squelettiques chez l’enfant peuvent être impliqués. Le bébé doit avoir une excellente mobilité cervicale de façon à pouvoir effectuer une bonne extension de sa tête afin de prendre le sein correctement. Ainsi, l’amplitude de mouvement de la colonne cervicale et l’intégrité de la musculature doit être évaluée. Une diminution de la rotation cervicale dans une direction pourrait faire en sorte que la prise du sein gauche ou droit, selon le cas, soit plus difficile.

L’articulation temporo-mandibulaire ne devrait également présenter aucune restriction afin de permettre au bébé d’ouvrir la bouche assez grande pour prendre le sein. Une tension dans les muscles autour de l’articulation comme le masséter, le temporal ou les ptérygoïdiens peut causer un problème. L’intégrité du système nerveux, particulièrement les nerfs crâniens, joue un rôle primordial afin que tous les réflexes primitifs impliqués dans l’allaitement, comme la succion et la tétée, fonctionnent correctement.

Le chiropraticien peut avoir un effet important lorsque le traitement vise toutes les composantes biomécaniques impliquées. L’intérieur de la bouche de l’enfant devrait aussi être examiné afin de vérifier la hauteur du palais et de s’assurer que le frein de la langue n’est pas trop court, ce qui pourrait perturber la tétée.

LE TRAITEMENT CHIROPRATIQUE POSTNATAL

L’allaitement et les premiers temps de la maternité sont une période au cours de laquelle la femme peut être sujette à différents maux. Suite à l’accouchement, la femme peut ressentir diverses douleurs au bas du dos résultant de tensions au niveau des muscles et/ou de restrictions articulaires. Aussi, la posture adoptée lors de l’allaitement ou en donnant le biberon peut créer des tensions entre les omoplates et à la région cervicale.

Le traitement chiropratique chez la femme et l’enfant aura pour but de restaurer la fonction nerveuse permettant au corps de s’exprimer et de parvenir à un état de bien- être et de santé. Il permet d’améliorer l’alignement propre et la mobilité des segments vertébraux. Chez le nourrisson, l’ajustement vertébral se fait à l’aide du bout du doigt et la pression exercée est très légère, semblable à un effleurement.

Un suivi régulier chez le chiropraticien permet d’identifier les sources possibles de dysfonctions vertébrales et ainsi prévenir l’apparition de problèmes futurs. Une bonne hygiène vertébrale est la clé d’une meilleure santé.

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à poser vos questions à votre chiropraticien(ne).

SAVIEZ-VOUS QUE?

La chiropratique centre sa philosophie, son art et sa science sur le maintien de l’homéostasie (équilibre) du corps humain et sur sa capacité innée de guérison naturelle.

Elle ne se concentre pas uniquement sur les symptômes ou la douleur, mais cherche à identifier et à soigner la cause du problème.

La chiropratique est fondée sur le fait scientifique suivant : le système nerveux impose son contrôle à toutes les cellules, tissus, organes et systèmes du corps.

Un dérangement à la colonne vertébrale peut causer des interférences sur le système nerveux et ainsi provoquer des problèmes au niveau de l’équilibre de santé du corps.

La chiropratique vise le recouvrement et le maintien de la santé globale humaine via l’interaction des systèmes nerveux, musculaire et squelettique.

Source et références: Association des chiropraticiens du Québec | chiropratique.com |
facebook.com/AssoDesChirosQc | twitter.com/AssoChiroQc | blogue.chiropratique.com
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