LA STABILITÉ DU GENOU

LA STABILITÉ DU GENOU

Malgré le travail important que doit effectuer le genou à travers toutes les activités quotidiennes, c’est une articulation relativement stable. Pour conserver cette solidité, il est important que les muscles autour du genou gardent une bonne force. Le genou est constitué de quatre groupes musculaires principaux : le quadriceps (devant la cuisse) permettant de tendre la jambe, les ischio-jambiers (derrière la cuisse) permettant de replier la jambe, les adducteurs (à l’intérieur de la cuisse) permettant de ramener la jambe vers l’intérieur et les abducteurs (sur le côté extérieur de la cuisse) permettant d’éloigner la jambe sur le côté.

LA FORMATION MUSCULAIRE DU GENOU

Tous les sports impliquant de frapper du pied ou nécessitant une accélération rapide à la course, et les sports de combat sollicitent grandement les quadriceps. Le quadriceps est formé de quatre muscles, d’où son nom. L’ensemble de ces quatre muscles en font un groupe très fort, parfois trop fort par rapport aux autres. Il se peut aussi que le quadriceps ne soit pas trop fort, mais plutôt que ce soit les autres groupes musculaires de la cuisse qui soient trop faibles. C’est souvent le cas des ischiojambiers. Dans ce cas-ci, un déséquilibre dans la force entre les groupes devant et derrière de la cuisse est créé.

On note fréquemment chez les gens qui font des sports de combat une grande flexibilité des ischio-jambiers. Ils peuvent lever la jambe très haut vers l’avant. Le quadriceps va cependant être souvent court. Ces mêmes athlètes vont avoir de la difficulté à toucher la fesse avec le talon en fléchissant le genou. En plus d’avoir un déséquilibre de force entre les groupes musculaires, leur flexibilité n’est pas adéquate. Il est donc important de maintenir un bon équilibre entre ces deux groupes.

LES ABDUCTEURS/ADDUCTEURS

Un autre groupe musculaire présentant souvent une faiblesse est le groupe des adducteurs qui se trouvent à l’intérieur de la cuisse. Ces muscles permettant de ramener la jambe vers l’intérieur sont parfois peu sollicités et il peut être difficile de les travailler adéquatement. Par conséquent, les muscles à l’extérieur de la cuisse, les abducteurs, permettant d’éloigner la jambe sur le côté, seront trop tendus. Ils peuvent présenter une trop grande tonicité.

SOUPLESSE ET FORCE MUSCULAIRE

Que faut-il faire alors? C’est ici que deux composantes de la condition physique deviennent importantes : la souplesse et la force. La souplesse, ou la flexibilité, est la capacité des muscles et des articulations à accomplir un mouvement complet sans difficulté. La force est la capacité du muscle à créer un mouvement, à soulever une charge ou à produire un travail. Il est important de travailler ces deux composantes. La flexibilité est améliorée en effectuant des étirements. Ces étirements devraient être faits après l’activité, après le sport. La puissance musculaire exige des mouvements précis qui créent une fatigue de vos muscles. Il est important de ne pas épuiser le muscle mais il faut travailler suffisamment pour sentir que le muscle commence à se fatiguer. Afin de diminuer les risques de blessure, il faut toujours terminer une série de mouvements de force en se disant qu’il serait possible d’en faire un ou deux de plus. Si la dernière répétition est vraiment difficile, elle est probablement de trop.

LES SOINS CHIROPRATIQUES

Vous vous demandez quels mouvements faire et quels exercices seraient appropriés? Le chiropraticien, par sa formation universitaire, possède les connaissances pour vous conseiller sur un programme de base adapté à vos besoins et à votre capacité physique. Il saura évaluer vos capacités neuro-musculo-squelettiques et vous orienter vers un plan de mise en forme adéquat.

MUSCLES STABILISATEURS DU TRONC

MUSCLES STABILISATEURS DU TRONC

Par musculation de votre tronc, nous entendons bien plus que la définition de vos muscles abdominaux. Environ 85 % des Canadiens peuvent s’attendre à souffrir de lombalgie à un moment donné de leur vie. Ce fait est en grande partie attribuable à la faiblesse des muscles du tronc. C’est pourquoi certains gestes anodins peuvent causer de sérieuses répercussions dans cette region du corps.

Saviez-vous que le « tronc » est souvent décrit comme une boîte qui renferme une série complexe de muscles et comprend tout ce qui se trouve sous la poitrine jusqu’à la taille? Agissant comme une ceinture, ces muscles travaillent de pair pour soutenir le bas du dos.

Voici trois avantages pour votre dos que vous retirerez en renforçant les muscles du tronc.

RÉDUCTION DE LA DOULEUR

Des études ont démontré que les exercices de stabilisation du tronc étaient plus efficaces pour réduire la douleur et les incapacités que l’absence de traitement, les traitements médicaux habituels, la formation ou les exercices généraux chez les personnes souffrant de lombalgie.

ACCROISSEMENT DE LA STABILITÉ

La stabilité vertébrale dépend de trois systèmes; le système passif (os et ligaments), le système actif (tendons et muscles) et le système neural  cerveau et colonne vertébrale). Les personnes devant composer avec la lombalgie sont moins susceptibles de mobiliser les muscles de leur tronc, ce qui entraîne une diminution de la force de cette partie de leur corps. Les exercices de musculation du tronc peuvent améliorer la stabilité vertébrale et, en fin de compte, atténuer les douleurs au bas du dos.

AMÉLIORATION DE LA POSTURE

Les postures voûtées sont très souvent causées par une faiblesse des muscles du tronc. Or, le maintien d’une bonne posture est important
pour diminuer la tension sur votre colonne vertébrale. Des recherches récentes ont démontré que l’entraînement des muscles de votre tronc avait un effet positif sur votre posture.

SOULAGER LES DOULEURS LOMBAIRES

Les muscles du tronc servent à soutenir le dos, à stabiliser les articulations connexes et à réduire les risques de blessure. La stabilité du tronc
contribue au maintien de l’intégrité de la colonne vertébrale. En l’absence de stabilité, vous risquez de souffrir de douleurs lombaires. La
bonne nouvelle, c’est qu’il existe des exercices qui aide à soulager et même à prévenir les douleurs lombaires.

N’hésitez pas vous aussi à prendre rendez-vous.

ALTERNATIVES AUX OPIOÏDES

ALTERNATIVES AUX OPIOÏDES

Les opioïdes sont devenus l’un des principaux traitements des douleurs chroniques non cancéreuses. À l’échelle mondiale, le Canada est actuellement le deuxième consommateur d’opioïdes d’ordonnance, souvent liés selon des études à des douleurs lombaires et autres troubles musculosquelettiques.

Toutefois, il est maintenant clair que les risques et les dommages associés aux opioïdes, notamment la dépendance et la toxicomanie, dépassent souvent largement leurs avantages. La crise des opioïdes ne représente pas seulement un enjeu de toxicomanie, mais également de traitement de la douleur.

MÉTHODE NON PHARMACOLOGIQUE

Les chiropraticiens interviennent souvent comme prestataires de soins primaires, c’est-à-dire qu’ils évaluent, diagnostiquent et traitent les troubles musculosquelettiques au moyen de thérapies manuelles non effractives et non pharmacologiques au moyen de thérapies manuelles non effractives et non pharmacologiques (manipulation et mobilisation articulaire, thérapie des tissus mous et autres approches complétées par des programmes d’exercice et de réadaptation, par exemple). Le docteur en chiropratique a également les compétences nécessaires pour élaborer un plan de traitement éprouvé pour soulager les douleurs et améliorer les fonctions, ainsi que pour vous diriger vers d’autres professionnels au besoin.

LES OPIOÏDES EN CHIFFRES

Près de 80% des Canadiens ont déjà pris des médicaments pour gérer leur douleur. Plus de 5 millions d’entre eux ont eu recours en premier lieu à des opioïdes ou à des analgésiques.

LE RÔLE DES CHIROPRATICIENS

Les chiropraticiens jouent un rôle important dans la gestion des douleurs dorsales et autres problèmes musculosquelettiques. En tant qu’experts en santé musculosqueliettique, ils traitent 4,5 millions de Canadiens tous les ans.

En cas de douleurs musculosquelettiques, consulter un chiropraticien s’avère être une bonne option, puisqu’il possède les connaissances et les compétences nécessaires pour évaluer et diagnostiquer les causes sous-jacentes de ce type de maux.

N’hésitez pas vous aussi à prendre rendez-vous.