L’être humain est de plus en plus confronté au stress et à l’anxiété, et ce, de manière quotidienne. Le train de vie de la société occidentale, celui recherchant toujours plus de productivité au détriment de la santé mentale et physique, nuit de plus en plus. C’est pourquoi de nombreuses solutions sont apportées pour tenter de réduire ce trop-plein de stress continuel. Parmi ces différentes solutions se trouve l’activité physique, qu’elle soit proposée sous formes d’entraînements intensifs ou modérés, qui, eux, amènent aussi à bouger notre corps d’une quelconque façon.
Pourquoi intégrer le mouvement à notre routine nous permettrait d’obtenir plus d’énergie pour terminer nos journées? Parce que notre cerveau (et pas juste notre estomac!) a besoin d’être nourri, que ce soit au niveau de l’alimentation en tant que tel ou au niveau de l’influx nerveux (proprioception). Pour ce faire, il faut bouger.
Quel est le rôle des mécanorécepteurs?
Les mécanorécepteurs sont des capteurs de mouvement présents dans les articulations de notre corps. Ils sont activés par le mouvement et associés à l’effet de la gravité terrestre. Comment leur nom l’indique, ils reçoivent l’information de la position de l’articulation dans l’espace, produisant ainsi un message allant tout droit vers le cerveau.
Ces récepteurs se retrouvent dans nos muscles, dans nos tendons et dans nos ligaments, mais plus spécifiquement dans la base de notre crâne, au niveau de nos premières vertèbres cervicales, ainsi qu’à la base de notre dos (région sacrale).
Les effets de l’activité sur notre système nerveux
On peut parler d’activité lorsqu’une partie de notre corps est mise sous tension, par le biais du mouvement et/ou de l’étirement. L’activité physique envoie des signaux dans la colonne vertébrale (moelle épinière), tout en venant éveiller les fonctions cérébrales. En effet, le mouvement de la colonne vertébrale génère 90% de la stimulation et de la nutrition de celui-ci. Le cerveau étant une source archi-importante d’activité neurologique, il est bien important de le nourrir par le mouvement de notre colonne vertébrale.
Ensuite, il faut savoir que tout ce qui a trait à notre système neurologique a tout autant un lien avec notre système nerveux. Ce dernier est connu comme étant le circuit électrique du corps, où le cerveau fait office d’ordinateur. En fait, 75% de notre cerveau sert à recevoir de l’information de l’environnement, et ce, par le biais de signaux passant à travers la colonne vertébrale, le cerveau, le thalamus et le cortex opposé, pour se diriger vers le cortex pariétal. Puis, le cortex frontal amène l’action.
Si nos articulations ne sont pas stimulées tous les jours et que notre mobilité est très réduite, le cerveau ne peut pas recevoir l’activité neurologique et proprioceptive (capacité d’être capable de se déplacer dans l’espace sans utiliser les autres sens). Donc, le cerveau ne peut pas orchestrer adéquatement les fonctions du corps. C’est ainsi que des symptômes ou faiblesses peuvent se manifester, car une colonne figée équivaut à des mécanorécepteurs non stimulés.
C’est pourquoi il est plus qu’important de bouger par le biais de nos activités préférées, tout en s’assurant que l’articulation est bien mobile (suivi chiropratique régulier). Dans notre dernier guide, nous vous proposons plusieurs moyens pour développer de bonnes habitudes de vie à cet égard, ce qui permettra de maximiser le mouvement et fera en sorte que votre colonne vertébrale ait énormément moins de chance de devenir fixe.
L’influence de la gravité
Comme mentionné un peu plus haut, la gravité influence l’activité du cerveau en stimulant les récepteurs de notre corps, et ce, depuis notre tendre enfance. De 0 à 2 ans, l’enfant vit son développement moteur. À ce moment, l’effet de la gravité terrestre lui permet de compléter le développement de son cerveau, et donc de se tenir sur deux pieds. Par la suite, l’enfant a besoin de la gravité pour continuer son développement. Conséquemment, le mouvement, étroitement lié aux mécanorécepteurs, est associé à la gravité terrestre.
Pour en savoir plus
En bref, pour stimuler nos mécanorécepteurs de manière positive, nourrir notre cerveau et donc entretenir une saine santé mentale et physique, il faut prendre le temps de bouger notre corps! Prenez rendez-vous avec Dre Laliberté ou Dr. Moreau pour discuter davantage de ce sujet fascinant.
Prenez note que chaque personne est différente et nous vous conseillons donc de parler à votre chiropraticien(ne) de tout changement que vous souhaitez apporter à votre routine. Finalement, n’oubliez pas, c’est par des petits pas au quotidien qu’on peut se permettre d’évoluer et de se sentir mieux dans notre vie!
Références :
The Wellness Practice (Dr. James Chestnut)
Dr Bruce Lipton (Épigénétique)
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