LE YOGA COMME OUTIL

LE YOGA COMME OUTIL

Le yoga est un outil efficace de bien-être physique et mental. C’est à la fois un exercice d’étirement, de musculation et de médiation qui atténue le stress corporel et favorise la force, la souplesse et la détente. Par contre, saviez-vous que le yoga peut aussi aider à soulager la douleur ?

Plusieurs études ont été publiées sur les effets du yoga sur la lombalgie et les douleurs chroniques. Chacune de ces études a, à divers degrés, observé des bienfaits à court et à long terme. Elles ont conclu qu’un volet de soins actifs, comme le yoga, peut améliorer le traitement contre la douleur.

On a démontré que le fait de jouer un rôle actif dans sa santé soulage la douleur plus efficacement. Dans le cas du yoga, les bienfaits proviennent de la combinaison de divers éléments : respiration contrôlée, prise de conscience de son corps et de sa posture, méditation, musculation et souplesse.

Des études continuent d’analyser les bienfaits d’exercices pour le corps et l’esprit comme le yoga.

Il n’y aurait aucune contre-indication à pratiquer ce genre d’exercice en complément de votre programme de gestion de la douleur, à condition de le faire de façon sécuritaire.

En effet, il est important de prendre des précautions avant de commencer tout nouvel exercice, surtout si vous avez des problèmes ciblés. Voici quelques conseils pour pratiquer le yoga en toute sécurité, que vous soyez novice ou chevronné.

PRÉCAUTIONS À PRENDRE POUR LE YOGA

  • Pratiquez avec un instructeur : Suivez des cours avec un instructeur qualifié. Il ou elle saura adapter les mouvements à la condition physique et à la souplesse du groupe.
  • Parlez : Si vous avez des blessures ou des préoccupations, parlez-en avec votre instructeur avant le cours. Il ou elle pourra vous conseiller des modifications durant les exercices.
  • N’hésitez pas à arrêter : Il peut arriver que les modifications proposées ne vous conviennent pas. Arrêtez tout exercice ou position qui aggrave la douleur. Vous reprendrez avec la position suivante. Le yoga ne devrait pas provoquer de douleur.
  • Consultez un expert : Si vous comptez faire du yoga à la maison, travaillez d’abord avec un instructeur. Vous devriez aussi consulter un professionnel de la santé qui connaît votre situation et peut vous conseiller les parties du corps à étirer et à renforcer, ainsi que les exercices à éviter.

CHOISIR ADÉQUATEMENT

Le yoga ne constitue que l’une des formes de traitement actif. Une combinaison de soins actifs (exercices, par exemple) et passifs (traitement prodigué par un professionnel de la santé, par exemple) s’avère la manière la plus efficace de soulager la douleur. Plusieurs formes d’activités entrent dans la catégorie des soins actifs.

Pour savoir quels exercices ou postures sont indiqués pour vous, consultez votre chiropraticien ou chiropraticienne de famille.

Source: Association chiropratique canadienne
https://www.chiropractic.ca/fr/blogue/le-yoga-peut-aider-a-soulager-vos-douleurs/

À VOS RAMES!

À VOS RAMES!

Avec le beau temps estival, plusieurs adeptes de sports nautiques de rame naviguent sur les lacs et rivières du Québec. Voici quelques conseils afin de diminuer le risque de blessures et maximiser votre plaisir.

BIEN SE PRÉPARER POUR BIEN S’AMUSER

Comme c’est le cas pour toutes les activités physiques, il faut se rappeler que l’adaptation de votre corps aux exigences des sports de rame nécessite un certain temps. La meilleure façon de prévenir les blessures est de faire des efforts de courte durée et de faible intensité, entrecoupés de périodes de repos fréquentes. Comptez de 6 à 10 sorties avant que votre dos, vos jambes et vos épaules soient mieux adaptés aux exigences de votre sport. Laissez glisser l’embarcation le plus longtemps possible entre chaque coup de pagaie et recherchez un mouvement rythmé qui permet à votre embarcation de se déplacer avec le moins d’effort possible. chiropratique.com Capsule santé semaine du 29 avril au 5 mai 2018

LA RAME, PAS JUSTE UN TRAVAIL DE BRAS

Que ce soit en bateau dragon, en canoë-kayak, en aviron, ou sur la populaire planche «stand up», l’efficacité optimale du coup de pagaie nécessite non seulement l’activation des muscles des épaules et des bras, mais doit aussi inclure une poussée des jambes et une rotation du tronc. Cela permet l’utilisation des muscles du dos et des abdominaux. L’objectif est de mettre à contribution la plus grande masse musculaire possible. Le tout doit se faire en synergie avec un minimum de traction provenant des bras.

LE COUP DE PAGAIE

Lors d’un coup de pagaie, la force développée par le corps n’est pas transmise à un levier fixe comme c’est le cas sur la pédale d’un vélo. C’est-à-dire que dans l’eau, la pagaie est libre de se mouvoir de mille et une façons. Par conséquent, le coup de pagaie est considéré comme un mouvement complexe. Afin de diminuer la fréquence des courbatures, tenter d’obtenir quelques conseils techniques auprès d’un entraîneur certifié. Cela vous fera progresser plus rapidement.

PRÉVENIR LES BLESSURES

Lors de longue randonnée et malgré une technique optimale, l’apparition de douleur au dos, au-dessus et sur le côté des épaules, est normale. Effectuez quelques exercices d’assouplissement efficaces pour prévenir et contrôler les inconforts reliés aux mouvements impliqués dans la pratique des sports de rame et de pagaie. Demandez-en le détail à votre chiropraticien, il pourra vous conseiller.

L’APPORT CHIROPRATIQUE

Si vous expérimentez une douleur ou l’inconfort qui persiste au-delà de quelques jours, n’hésitez pas à consulter votre docteur en chiropratique. Quelques séances de thérapies musculaires, combinées à des ajustements chiropratiques sont habituellement suffisantes pour régler le problème rapidement. N’oubliez pas que sur l’eau, un accident est vite arrivé et que le port d’une veste de flottaison adaptée à votre morphologie peut vous sauver la vie. Une fois à l’eau, il est trop tard pour y penser!

JARDINER SANS SE BLESSER

JARDINER SANS SE BLESSER

Le beau temps ensoleillé fait trépigner d’impatience les adeptes du jardinage, qui n’attendent que cela pour aménager leurs plates-bandes. Toutefois, leur enthousiasme peut être tempéré par des blessures au bas du dos, des douleurs ligamentaires et des tensions musculaires, causées par un trop grand empressement à la tâche. Échauffements et étirements sont de rigueur pour une saison de jardinage remplie de fleurs!

LE JARDINAGE, UN SPORT À RISQUE?

Plus qu’un simple passe-temps, le jardinage est un sport. Creuser, soulever, étendre, se pencher : c’est ce qu’on appelle faire de l’exercice! Selon l’intensité à l’ouvrage, vous pouvez brûler jusqu’à 300 calories à l’heure en vous adonnant à une séance d’horticulture. Le jardinage est une activité qui se pratique généralement au sol. Rester en position penchée pendant plusieurs heures est une demande inhabituelle pour les articulations des membres inférieurs et du bas du dos. Les membres supérieurs peuvent aussi souffrir d’une utilisation abusive des muscles, tendons et ligaments. La bonne nouvelle est qu’il est possible de prévenir la plupart des blessures neuro-musculo-squelettiques associées à l’horticulture. chiropratique.com Capsule santé semaine du 22 au 28 avril 2018

AVANT: POUR BIEN SE PRÉPARER

Avant de vous attaquer à la besogne, préparez vos articulations, vos muscles et votre dos à l’effort. Qui ne s’est pas réveillé, au lendemain d’une séance intense de jardinage avec des douleurs à des muscles dont l’existence était jusqu’alors insoupçonnée? Avant de commencer, il est important de bien s’échauffer. L’horticulture provoquera une demande accrue du travail cardiovasculaire et une augmentation des amplitudes de mouvements pouvant provoquer des blessures. Un échauffement est donc conseillé pour préparer le corps à l’effort, ce qui augmentera la température des muscles, articulations et tendons.

PENDANT: POUR JARDINER SANS SE BLESSER

  • Alternez fréquemment les tâches. Un changement régulier de position préviendra la sollicitation, pour une période trop longue, d’un même groupe de muscles, tendons, capsules, etc.
  •  Agenouillez-vous plutôt que de vous pencher. C’est moins dur pour votre dos.
  • Pliez toujours les genoux pour prendre ou pour déposer la charge.
  • Utilisez une brouette pour déplacer les charges sur les terrains plats. Afin d’éviter un débalancement ou une perte d’équilibre qui risquerait de vous blesser au dos, privilégiez l’utilisation d’une brouette sur deux roues.
  • Divisez une grosse charge en plusieurs petites plutôt que de vous blesser en effectuant un seul et très lourd voyage de terre.

APRÈS: POUR EN PROFITER

Si l’échauffement est important au début, il est tout aussi recommandé de bien s’étirer à la fin de la journée. Les muscles et tendons ont aussi besoin d’être assouplis. De bons étirements préviendront les raideurs du lendemain et contribueront à augmenter et maintenir un niveau adéquat de flexibilité. S’étirer permet donc de réduire les risques de blessures pouvant causer des élongations musculaires ou des tendinites.

LA CHIROPRATIQUE À LA RESCOUSSE

Malgré vos précautions, vous souffrez? Dites-vous qu’une douleur musculaire qui dure plus de 48 heures est un signal de votre corps vous indiquant qu’il a besoin d’aide. Consultez alors un docteur en chiropratique. Il est formé pour diagnostiquer et traiter les problèmes de la colonne vertébrale, des systèmes nerveux, musculaires et squelettiques. En plus de soulager votre douleur, le chiropraticien pourra vous indiquer comment corriger votre posture, afin que vous puissiez vous amuser au jardin tout au long de la saison.

Demandez à votre chiropraticien(ne) quels sont les exercices d’échauffement et d’étirement appropriés au jardinage.

Source: Association chiropratique canadienne

LA STABILITÉ DU GENOU

LA STABILITÉ DU GENOU

Malgré le travail important que doit effectuer le genou à travers toutes les activités quotidiennes, c’est une articulation relativement stable. Pour conserver cette solidité, il est important que les muscles autour du genou gardent une bonne force. Le genou est constitué de quatre groupes musculaires principaux : le quadriceps (devant la cuisse) permettant de tendre la jambe, les ischio-jambiers (derrière la cuisse) permettant de replier la jambe, les adducteurs (à l’intérieur de la cuisse) permettant de ramener la jambe vers l’intérieur et les abducteurs (sur le côté extérieur de la cuisse) permettant d’éloigner la jambe sur le côté.

LA FORMATION MUSCULAIRE DU GENOU

Tous les sports impliquant de frapper du pied ou nécessitant une accélération rapide à la course, et les sports de combat sollicitent grandement les quadriceps. Le quadriceps est formé de quatre muscles, d’où son nom. L’ensemble de ces quatre muscles en font un groupe très fort, parfois trop fort par rapport aux autres. Il se peut aussi que le quadriceps ne soit pas trop fort, mais plutôt que ce soit les autres groupes musculaires de la cuisse qui soient trop faibles. C’est souvent le cas des ischiojambiers. Dans ce cas-ci, un déséquilibre dans la force entre les groupes devant et derrière de la cuisse est créé.

On note fréquemment chez les gens qui font des sports de combat une grande flexibilité des ischio-jambiers. Ils peuvent lever la jambe très haut vers l’avant. Le quadriceps va cependant être souvent court. Ces mêmes athlètes vont avoir de la difficulté à toucher la fesse avec le talon en fléchissant le genou. En plus d’avoir un déséquilibre de force entre les groupes musculaires, leur flexibilité n’est pas adéquate. Il est donc important de maintenir un bon équilibre entre ces deux groupes.

LES ABDUCTEURS/ADDUCTEURS

Un autre groupe musculaire présentant souvent une faiblesse est le groupe des adducteurs qui se trouvent à l’intérieur de la cuisse. Ces muscles permettant de ramener la jambe vers l’intérieur sont parfois peu sollicités et il peut être difficile de les travailler adéquatement. Par conséquent, les muscles à l’extérieur de la cuisse, les abducteurs, permettant d’éloigner la jambe sur le côté, seront trop tendus. Ils peuvent présenter une trop grande tonicité.

SOUPLESSE ET FORCE MUSCULAIRE

Que faut-il faire alors? C’est ici que deux composantes de la condition physique deviennent importantes : la souplesse et la force. La souplesse, ou la flexibilité, est la capacité des muscles et des articulations à accomplir un mouvement complet sans difficulté. La force est la capacité du muscle à créer un mouvement, à soulever une charge ou à produire un travail. Il est important de travailler ces deux composantes. La flexibilité est améliorée en effectuant des étirements. Ces étirements devraient être faits après l’activité, après le sport. La puissance musculaire exige des mouvements précis qui créent une fatigue de vos muscles. Il est important de ne pas épuiser le muscle mais il faut travailler suffisamment pour sentir que le muscle commence à se fatiguer. Afin de diminuer les risques de blessure, il faut toujours terminer une série de mouvements de force en se disant qu’il serait possible d’en faire un ou deux de plus. Si la dernière répétition est vraiment difficile, elle est probablement de trop.

LES SOINS CHIROPRATIQUES

Vous vous demandez quels mouvements faire et quels exercices seraient appropriés? Le chiropraticien, par sa formation universitaire, possède les connaissances pour vous conseiller sur un programme de base adapté à vos besoins et à votre capacité physique. Il saura évaluer vos capacités neuro-musculo-squelettiques et vous orienter vers un plan de mise en forme adéquat.