Zoom sur l’arthrose!

Zoom sur l’arthrose!

Zoom sur l’arthrose!

Dans un de nos articles publiés dans les derniers mois, nous avions abordé le sujet de l’arthrose et démystifier quelques mythes qui y sont associés. Nous avions expliqué les différences entre l’arthrite et l’arthrose ainsi que les traitements à prioriser pour cette dernière. Dans cet article, nous irons un peu plus loin dans le thème de l’arthrose, en partant des causes pouvant la provoquer, de ses différentes phases, des conséquences de cette affection ainsi que des pistes de solution pour freiner sa dégénérescence. 

L’arthrose en long et en large

L’arthrose est l’effet d’un désalignement des articulations. Un désalignement articulaire, tant qu’à lui, est une faute mécanique diagnostiquée comme un complexe de la subluxation vertébrale, et ce, seulement lorsque le désalignement est situé dans la colonne vertébrale. Toutes les zones articulaires du corps peuvent être touchées par l’arthrose. Leur désalignement, leur déplacement partiel ou complet ou leur manque de mobilité provoque alors une dégénérescence de la structure articulaire (os, cartilages, tendons disques), ainsi qu’un assèchement (manque de liquide synovial et d’eau) de cette dernière, ce qui peut devenir très douloureux. 

Les symptômes à surveiller par rapport à l’arthrose sont la perte de la mobilité et/ou de la force, une sensation d’élancement, de chaleur ou de gonflement, puis de l’inflammation d’une ou de plusieurs de nos articulations. Les causes responsables de cette affection peuvent être des macro-traumatismes (accidents de moto, d’auto, de travail, chutes, blessures sportives, processus de naissance, mouvements répétitifs), des microtraumatismes (la sédentarité, être assis plus de 2 heures par jour, avoir une mauvaise posture, subir du stress ou avoir une alimentation malsaine) ou encore une malformation d’une articulation à la naissance.

Il existe plusieurs phases d’évolution de l’arthrose. Lorsqu’en pleine santé, une articulation possède un disque intervertébral bien épais, la forme des vertèbres est bien maintenue, et surtout, il y a assez d’espace pour la racine nerveuse. La première phase de l’arthrose, quant à elle, peut arriver assez tôt dans la vie suite à l’apparition d’une faute mécanique, jusqu’à environ 20 ans suivant celle-ci. L’articulation se voit alors plus asséchée, le disque plus affaissé et le trou de conjugaison devient alors plus petit. Souvent, il n’y a pas de symptômes associés à cette première phase. Par contre, lorsque le corps continue de dégénérer parce que la faute articulaire n’a pas été réparée (comme une paire de pneus qui est désalignée sur une voiture, par exemple), il y a un problème au niveau du corps humain (comme il pourrait y en avoir un au niveau de la voiture). Par la suite, la phase 2 survient entre 20 ans et 40 ans suivant la faute articulaire. On remarque alors plus de douleurs articulaires et c’est souvent à ce moment que l’arthrose est diagnostiquée (à l’aide d’une radiographie). S’il n’y a pas d’intervention, les problèmes peuvent empirer et atteindre la phase 3 de la dégénérescence, qui se situe dès 40 ans ou plus suite à la faute mécanique. Lors de cette phase, les problèmes et douleurs articulaires sont décuplés et on retrouve des problèmes de santé dans la fonction neurovertébrale. 

Lorsque la présence d’arthrose est diagnostiquée, d’une manière ou d’une autre, il faut agir rapidement. En effet, il est possible de ralentir la dégradation des articulations en réalignant ces dernières, ce qui consiste en un domaine d’expertise pour les chiropraticiens. D’ailleurs, ces derniers comparent l’arthrose à des caries dentaires, et c’est pour cette raison qu’ils surnomment cette affection la carie articulaire. Tout comme une carie dentaire, il est possible de traiter l’arthrose et d’en freiner sa progression.

Les conséquences de l’arthrose

Le désalignement a un effet sur le corps, l’articulation et le cerveau. En effet, le changement de l’activité des mécanorécepteurs de l’articulation vient affaiblir la musculature autour de celle-ci, ce qui cause une dégradation  des tissus (ligaments, disques, tendons, surfaces articulaires, tissus nerveux, etc.), en plus de les déformer et de les assécher. Avec le temps, ce désalignement affecte la capacité motrice et cause des limitations acquises qui auraient pu être évitées si elles avaient été réalignées. Cela peut causer des névralgies (symptômes) de toutes sortes, telles que des raideurs, de la douleur et un manque de mobilité dans les articulations, par exemple.

Le changement de l’activité des mécanorécepteurs vient changer l’activité cérébrale, (circuit spino-cerebello-thalamo-cortico-strateo-cortical). Puisque le cerveau reçoit moins de stimulation, des zones du cerveau deviennent inutilisées, ce qui cause, entre autres, une diminution de la cartographie des membres du corps, donc le fait que le cerveau ne sait plus précisément où il est dans l’espace. L’articulation affaiblie recevant moins de support du cerveau se blesse alors plus facilement, car le cerveau n’arrive pas à faire les corrections positionnelles pour la garder dans le plan articulaire santé.

Lorsque l’articulation ne bouge plus adéquatement, les récepteurs qui sont activés par le mouvement et la gravité terrestre se retrouvent à ne plus pouvoir créer l’activité de neuroplasticité, ce qui résulte en une diminution de capacité de générer le potentiel électrique (influx nerveux) et qui, par la suite, réduira la demande aux gênes de produire les protéines nécessaires pour l’action qui est sollicitée (le mouvement volontaire et/ou réflexe de l’articulation, tel que le mouvement de marcher).

Comment traiter l’arthrose?

Bien qu’elle n’est pas complètement réparable, de nombreux moyens sont suggérés pour traiter l’arthrose. D’abord, il faut prendre le temps de réaligner les articulations ayant bifurqué, ce que les chiropraticien(ne)s peuvent facilement faire à l’aide de plusieurs méthodes, telles que la décompression discale (avec les machines Spinemed), l’ajustement manuel ou assisté par un instrument, en plus d’exercices de réhabilitation, d’étirements et de renforcement. Puis, cette affection étant souvent reliée aux habitudes de vie d’un individu, il est indispensable de se questionner sur ces dernières. La posture, le sommeil ainsi qu’une alimentation saine sont des éléments à considérer et pouvant être assistés de manière récurrente par un(e) professionnel(le). Bien sûr, les suivis réguliers sont à prioriser afin de s’assurer que les bienfaits des traitements demeurent. Puis, si vous avez un accident, et ce, de quelque manière que ce soit, ne tardez pas à vous faire vérifier par un(e) professionnel(le) rapidement, pour ainsi éviter de gros problèmes dans le futur.

Il est à savoir que la médication, bien qu’elle a le pouvoir de camoufler la douleur, ne permet pas de réaligner les articulations endommagées. C’est pourquoi il est proposé de consulter un(e) chiropraticien(ne) qui sera équipé(e) du savoir ainsi que des outils nécessaires pour favoriser le réalignement des articulations atteintes ainsi que de saines habitudes de vie. 

L’équipe de la clinique chiropratique du Centre du Mieux-Être Optimal est disponible pour répondre à toutes vos questions et vous offrir les traitements adéquats pour l’arthrose. N’hésitez surtout pas à planifier une rencontre avec Dre. Laliberté ou  Dr. Moreau pour un accompagnement personnalisé et en toute sécurité!