LES ADOS, AU BOULOT!

LES ADOS, AU BOULOT!

C’est maintenant chose faite! La cloche de la fin des classes a sonné. Et pour remplir les coffres, se faire plaisir et préparer la prochaine année, plusieurs adolescents et jeunes adultes profiteront de ce temps libre pour occuper un emploi d’été. Y sont-ils bien préparés?

En 2016, environ 531 200 emplois à temps plein ou à temps partiel étaient occupés par des jeunes âgés de moins de 24 ans travaillant durant l’année, et particulièrement au cours de la période estivale. Cette même année, plus de 10 200 jeunes avaient subi des lésions dans le cadre de leurs fonctions. Le scénario se répète d’année en année, et la CNESST ne manque pas de faire campagne à ce sujet. Plusieurs d’entre nous ignorent pourtant que, sur le marché du travail, nos jeunes se blessent davantage que leurs aînés.

 

QUELS TYPES DE BLESSURES?

Une étude réalisée en 2016 a avancé que c’est principalement le dos qui écope chez les travailleurs âgés de moins de 24 ans. Même si l’organisme se rétablit plus facilement dans la vingtaine que dans la soixantaine et qu’il supporte plus longuement les coups durs et les efforts soutenus, les blessures ne sont jamais à prendre à la légère.

Abîmées, déplacées ou fracturées, les vertèbres et les articulations qui composent la colonne vertébrale deviennent immédiatement une source d’interférence à la circulation de l’information entre la moelle épinière et le cerveau. À moyen et long termes, elles porteront atteinte à la santé globale de l’organisme. Parfois, les effets d’une blessure au travail sont ressentis immédiatement : lombalgie, courbatures, hernie discale, tendinite, etc. D’autres fois, les symptômes n’apparaîtront que dans les semaines, mois ou années qui suivront et pourront entraîner avec eux toute une gamme de troubles neuro-musculo-squelettiques chroniques.

 

LA PRÉVENTION AVANT L’ACTION

Le manque d’information et le manque d’expérience sont à la source du problème. Les jeunes souhaitent d’ailleurs être appréciés de leur supérieur, accomplissent la besogne rapidement, placent moins souvent leur travail comme une préoccupation prioritaire dans leur quotidien, ont le goût du risque et, surtout, hésitent à poser des questions à leur employeur. Voici les conseils que nous devrions leur donner :

 

SUPERMAN N’EST QU’UN FILM…

Même en pleine santé et en pleine possession de tes moyens, tu n’es malheureusement pas invincible, et ton organisme n’est pas à toute épreuve. Rappelle-toi que le simple fait d’hésiter à accomplir une tâche par crainte qu’elle atteigne à ta sécurité est suffisant pour en parler à un supérieur. Un employeur respectueux sera réceptif à la requête que tu lui adresses. Mets-toi au défi : apprends à dire non plus souvent lorsque tu en ressens la nécessité

 

AS-TU TOUTES LES INFORMATIONS EN MAIN?

Certains types de travail exigent des connaissances plus pointues que d’autres, et il est peut -être essentiel qu’une formation en santé et en sécurité te soit transmise afin que tu sois informé de tous les risques qui peuvent découler de tes responsabilités. Tu peux en parler avec ton employeur.

 

ES-TU BIEN ÉQUIPÉ POUR TRAVAILLER?

Effectuer du travail à la chaîne, repeindre une terrasse, déménager des meubles, nettoyer un bateau, rester debout pendant plusieurs heures, travailler en hauteur : toutes ces tâches, et bien d’autres, impliquent la plupart du temps un équipement adéquat pour être effectués sans risque. Es-tu certain que ton employeur t’a fourni tout l’équipement nécessaire? Ose demander, en cas de doute : tu ne feras pas mauvaise impression, bien au contraire! On trouvera plutôt que tu as un excellent jugement, que tu connais tes limites et que, tout en étant soucieux du travail bien fait, tu es conscient que le prix d’une bonne santé vaut plus que tout l’or du monde.

Le meilleur conseil? Consulter son chiropraticien de famille régulièrement pour s’assurer du bon fonctionnement de son système neuro-musculo-squelettique.

 

Association des chiropraticiens du Québec | chiropratique.com | facebook.com/AssoDesChirosQc | twitter.com/AssoChiroQc | blogue.chiropratique.com CSST, Les jeunes et la CSST, Prévention au travail, 2005 http://www.cnesst.gouv.qc.ca/Publications/300/Documents/DC300-1018-8web.pdf, Consulté le 09-04-18 LAROCHE, Élena, Les jeunes: une population plus à risque de se blesser au travail?, Chaire en gestion de la santé et de la sécurité du travail, Université Laval, septembre 2005
C’EST LE 1er JUILLET? ON DÉMÉNAGE!

C’EST LE 1er JUILLET? ON DÉMÉNAGE!

Vous déménagez sous peu? Prenez les mesures nécessaires pour éviter les blessures neuro-musculo-squelettiques. Bouger les meubles avec le sourire et sans douleur c’est possible, à condition de s’y préparer adéquatement.
Chaque année, il y a une recrudescence de patients qui consultent en chiropratique durant cette période exigeante physiquement. Ceci n’étonne pas, lorsque l’on sait que beaucoup de gens, gagnés par la hâte et la fatigue, s’empressent de tout terminer sans se soucier de leurs muscles et de leur dos. C’est pourquoi les hernies discales, les lombalgies et les courbatures sont si fréquentes durant cette période.
Voici commencer les éviter! AVANT
  • Faites vérifier l’état de votre santé neuro-musculo-squelettique par votre chiropraticien avant d’attaquer ce projet exigeant physiquement.
  • Utilisez des boîtes de taille moyenne ou petite et évitez de les surcharger.
  • Invitez famille et amis à venir vous donner un coup de main.
  • Choisissez des boîtes munies de poignées pour faciliter la préhension.

PENDANT

  • Échauffez-vous avant de commencer à déplacer le contenu de votre résidence.
  • Prenez des pauses régulièrement et hydratez-vous.
  • Penchez-vous en pliant les genoux et non le dos.
  • Soulevez votre charge en utilisant la force de vos jambes.
  • Demandez de l’aide pour soulever les charges très lourdes.
  • Gardez la charge près de votre corps pour diminuer la tension sur les muscles et les articulations.
  • Évitez les torsions du haut du corps quand vous déposez une boîte. Pivotez plutôt avec les pieds.

APRÈS

  • Étirez-vous après le transport manuel des items de manière à éviter les douleurs musculaires.
  • Consultez votre chiropraticien si vous ressentez des courbatures ou des douleurs qui persistent au-delà de 48 heures.
  N’oubliez pas qu’on ne se met pas en forme en déménageant. Il est fortement conseillé de consulter un docteur en chiropratique, il pourra vous outiller pour vous tenir à l’écart des blessures lors de votre déménagement.
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LES JEUX VIDÉOS

LES JEUX VIDÉOS

La manette en main, vous êtes assis en tailleur devant la télévision, concentrés sur l’écran, tout le haut du corps penché vers l’avant afin de ne rien manquer de l’action, les coudes appuyés sur les cuisses, car vous êtes installés depuis un moment. Cette position vous est-elle familière ? Prenez garde ! Une posture inadéquate, surtout maintenue de manière prolongée, peut induire des inconforts, des douleurs et des blessures.

RISQUES MULTIPLES

Pour éviter que le plaisir de jouer à des jeux vidéo ne soit terni par des inconforts, prenez garde à ne pas adopter une position où vous devez fléchir, étendre ou tordre votre cou afin d’avoir l’écran bien en vue. Cela pourrait occasionner des lésions à la région cervicale.

Aussi, les risques de douleurs dorsales ou lombaires sont bien réels lorsqu’une mauvaise posture est adoptée sans bouger pendant de longues périodes. La tendinite peut également guetter les joueurs qui appuient répétitivement et de manière très enthousiaste sur leur manette de jeu.

Prenez le temps de vous installer dans une position confortable pour jouer : cela peut avoir un impact positif sur vos performances !

LES RECOMMANDATIONS DE VOTRE CHIROPRATICIENS

N’hésitez pas à déplacer votre équipement de manière à vous positionner dans une posture qui soit adéquate:

  • Assurez-vous de maintenir votre dos droit si vous aimez jouer assis au sol. Si vous préférez une chaise ou un canapé, assurez-vous d’avoir un bon support de la région lombaire.
  • Veillez à garder vos poignets droits lorsque vous utilisez la manette de jeu. Évitez de les incliner vers le bas, le haut ou les côtés.
  • Évitez les torsions du cou en positionnant votre téléviseur de manière à ce que vous n’ayez pas à incliner la tête pour avoir la ligne du regard droit dans le milieu de l’écran.
  • Tâchez de maintenir la partie supérieure de vos bras relâchée le long du corps.
  • Limitez votre fatigue visuelle en éliminant les reflets dans l’écran du téléviseur
  • Consultez les recommandations du fabricant afin que la distance conseillée entre la télévision et le joueur soit respectée.
  • Prenez des pauses fréquentes.

SIGNAUX D’ALARME

Si vous ressentez des inconforts récurrents lorsque vous vous adonnez à votre passe-temps favori, ne négligez pas ces signaux que vous envoie votre corps et consultez sans tarder votre chiropraticien de famille. C’est votre référence pour les troubles neuro-musculo-squelettiques tels que la tendinite, le syndrome du tunnel carpien, etc.

Son champ de compétences l’habilite à poser le diagnostic chiropratique de votre condition neuro-musculo-squelettique et à vous proposer le traitement approprié.

Votre chiropraticien peut rétablir de manière optimale vos fonctions neuromusculo-squelettiques, faites appel à ses compétences!

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L’ÉPICONDYLITE

L’ÉPICONDYLITE

L’épicondylite, ou tennis elbow, l’apanage des joueurs de tennis? Bien que les joueurs de tennis puissent en souffrir, souvent causé par l’utilisation d’une raquette trop lourde, le tennis elbow affectera principalement les travailleurs devant répéter constamment le même mouvement, souvent dans une mauvaise posture.

L’épicondylite désigne une inflammation qui touche la petite région de la saillie osseuse de l’humérus, située au-dessus du coude, sur la surface extérieure du bras. Puisque les muscles rattachés à cette zone sont ceux permettant de plier les doigts et les poignets et de tourner la paume de la main vers le haut ou vers le bas, l’épicondylite est une condition qui se manifeste par de la douleur pour une multitude de gestes de la vie courante.

Le tennis elbow est causé par de micro déchirements du tendon au niveau du coude, qui est rattaché au muscle contrôlant les mouvements de la main et du poignet. Le tendon est un tissu solide, mais très peu extensible. Une sollicitation ou une tension excessive peut donc occasionner une inflammation et de micro-déchirures du tissu qui se manifesteront par de la douleur.

LES SYMPTÔMES

Vous ressentez une douleur qui prend naissance dans la région du coude et qui irradie dans tout l’avant-bras jusqu’à la main? La souffrance devient presque insoutenable quand vous devez prendre un objet? Vous souffrez très probablement d’une épicondylite. Attention aux autodiagnostics.

Mieux vaut confier votre santé à un professionnel de la santé tel votre chiropraticien. Dans la phase aiguë de la douleur, votre docteur en chiropratique vous recommandera d’éviter les gestes répétitifs ayant causé la souffrance. Il faut toutefois éviter de maintenir l’articulation complètement immobile, elle pourrait s’ankyloser. L’application de glace, pour des périodes de 10-15 minutes à la fois, aidera à diminuer l’inflammation. Il peut être tentant de mettre de la glace directement sur la peau, mais attention, cela pourrait occasionner des engelures. Enveloppez plutôt la glace dans une serviette pour éviter le contact direct avec la peau.

LES SOINS CHIROPRATIQUES

En cas de douleur, la rapidité d’intervention est la clé, avant que les inconforts ne s’aggravent et ne deviennent chroniques. Les ajustements chiropratiques appropriés pourront permettre de restaurer la flexibilité et la force au niveau des muscles, plus spécifiquement au niveau de la coiffe des rotateurs et des extenseurs des poignets. La correction des postures occasionnant les mauvais mouvements pourra prévenir la réapparition des inconforts. Des exercices spécifiques seront également recommandés par votre docteur en chiropratique de manière à permettre à l’articulation de retrouver son fonctionnement optimal et à le maintenir.

LES FACTEURS DE RISQUE

Une cadence excessive au travail qui vous empêche de récupérer peut devenir un facteur vous mettant à risque de développer une épicondylite. La fatigue des quarts de travail qui s’allongent peut également contribuer à l’apparition de douleurs aux coudes. Les travailleurs qui utilisent de l’équipement qui vibre ou qui doivent soulever fréquemment des objets lourds sont aussi à risque.

Sont à risque, entre autres :

  • Professionnels du domaine de la construction
  • Employés de bureau, travail à l’ordinateur
  • Personnes dont les loisirs ou les sports impliquent les bras (sports de raquette, nage, golf, quilles, instrument à cordes, etc.)

LA PRÉVENTION

Il est possible de prévenir l’apparition de douleurs aux coudes en organisant son poste de travail de manière à éliminer les mauvais mouvements, répétitions, tractions ou torsions inutiles. Pour ceux qui travaillent à l’ordinateur, les équipements que vous utilisez pour le travail sont tout aussi importants que d’adopter une bonne posture en position assise. Assurez-vous que vos bras reposent bien sur le clavier à angle droit. Vous devez éviter que vos poignets se trouvent fléchis vers le haut. Prenez des pauses fréquemment, en profitant de quelques minutes pour vous délier les muscles. Besoin de bouger?

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LE GOLF

LE GOLF

Tous ceux qui s’adonnent au golf vous le diront : ça n’a rien d’un jeu d’enfant! C’est un sport qui nécessite beaucoup de pratique technique et des aptitudes physiques importantes. Flexibilité, équilibre et puissance d’accélération sont quelques-unes des qualités recherchées pour optimiser son élan de golf. C’est d’ailleurs sur ce plan que le chiropraticien pourra aider les golfeurs à performer et, qui sait, les aider à jouer leur meilleure ronde!

UNE BONNE PRÉPARATION

On vous a sûrement déjà dit qu’il est important de se préparer pour la saison de golf. Si ce n’est pas déjà fait, il est toujours temps de commencer votre préparation physique! De manière générale, des séances régulières d’étirement et de musculation ainsi qu’un peu d’exercice aérobique vous permettront de démarrer votre saison du bon pied.

De plus, la période d’échauffement avant de frapper des balles est primordiale pour prévenir toute blessure. Elle vous permettra notamment de réchauffer votre musculature, lubrifier vos articulations et activer votre système nerveux pour préparer votre corps à attaquer le terrain.

Voici quelques conseils pratiques à appliquer avant toute séance de golf.

AVANT UNE PRATIQUE OU UNE PARTIE

  1. Faites des sauts ou du jogging sur place pendant une minute.
  2. En fixant le gros orteil au sol, effectuez des rotations de la cheville vers l’extérieur pour quinze répétitions et répétez ensuite, mais vers l’intérieur.
  3. En vous tenant droit, les bras croisés les mains sur les épaules, fixez un pied fermement au sol (la majorité du poids du corps doit être sur cette jambe). Effectuez ensuite une rotation autour de la jambe fixée au sol vers l’intérieur puis l’extérieur, de manière répétée pour quinze répétitions. Gardez l’autre pied au sol pour vous stabiliser.
  4. Les pieds à la largeur des épaules, faites des rotations avec les bras vers l’arrière pour quinze répétitions. Répétez ensuite, mais vers l’avant.
  5. En vous tenant droit, effectuez des rotations du cou de manière alternée à droite puis à gauche pour dix répétitions.
  6. Faites dix élans de pratique dans le vide avec une intensité progressive de 25% à 75% pour débuter. Faites également dix élans dans le vide du côté opposé au vôtre.
  7. Commencez à frapper quelques balles avec une intensité réduite à 50-75%, en commençant par les petits bâtons puis en progressant graduellement en intensité.
  8. Vous êtes maintenant prêt à jouer!

NB : Les mouvements décrits ci-haut doivent être faits dans le respect de vos limites sans provoquer de douleur. Il est important de commencer prudemment chacun des exercices en augmentant graduellement la vitesse et l’amplitude des mouvements.

LA CHIROPRATIQUE POUR DES PERFORMANCES ACCRUES

Le chiropraticien possède une connaissance approfondie de la mécanique de votre corps. Il sait évaluer la mobilité de toutes les articulations : de l’épaule à la cheville, en passant par la hanche et le poignet, s’assurant ainsi que tous les mouvements sont fluides. Si des restrictions sont décelées, les techniques propres aux chiropraticiens pourront permettre de rétablir la mobilité optimale des articulations. Sa connaissance de la colonne vertébrale lui permettra également de s’assurer que toutes les vertèbres de votre colonne fonctionnent bien et qu’aucune restriction ne vient entraver l’influx nerveux y émanant et par le fait même vos performances.

La capacité qu’a le chiropraticien de voir votre corps dans son ensemble lui permet de bien évaluer votre posture et du bon fonctionnement général de votre corps. Il pourra également vous recommander et vous enseigner des exercices spécifiques de correction posturale et de réadaptation.

Ces éléments sont les fondements mêmes d’une posture idéale et d’un fonctionnement optimal, essentiels pour un swing de golf efficace!

LE YOGA COMME OUTIL

LE YOGA COMME OUTIL

Le yoga est un outil efficace de bien-être physique et mental. C’est à la fois un exercice d’étirement, de musculation et de médiation qui atténue le stress corporel et favorise la force, la souplesse et la détente. Par contre, saviez-vous que le yoga peut aussi aider à soulager la douleur ?

Plusieurs études ont été publiées sur les effets du yoga sur la lombalgie et les douleurs chroniques. Chacune de ces études a, à divers degrés, observé des bienfaits à court et à long terme. Elles ont conclu qu’un volet de soins actifs, comme le yoga, peut améliorer le traitement contre la douleur.

On a démontré que le fait de jouer un rôle actif dans sa santé soulage la douleur plus efficacement. Dans le cas du yoga, les bienfaits proviennent de la combinaison de divers éléments : respiration contrôlée, prise de conscience de son corps et de sa posture, méditation, musculation et souplesse.

Des études continuent d’analyser les bienfaits d’exercices pour le corps et l’esprit comme le yoga.

Il n’y aurait aucune contre-indication à pratiquer ce genre d’exercice en complément de votre programme de gestion de la douleur, à condition de le faire de façon sécuritaire.

En effet, il est important de prendre des précautions avant de commencer tout nouvel exercice, surtout si vous avez des problèmes ciblés. Voici quelques conseils pour pratiquer le yoga en toute sécurité, que vous soyez novice ou chevronné.

PRÉCAUTIONS À PRENDRE POUR LE YOGA

  • Pratiquez avec un instructeur : Suivez des cours avec un instructeur qualifié. Il ou elle saura adapter les mouvements à la condition physique et à la souplesse du groupe.
  • Parlez : Si vous avez des blessures ou des préoccupations, parlez-en avec votre instructeur avant le cours. Il ou elle pourra vous conseiller des modifications durant les exercices.
  • N’hésitez pas à arrêter : Il peut arriver que les modifications proposées ne vous conviennent pas. Arrêtez tout exercice ou position qui aggrave la douleur. Vous reprendrez avec la position suivante. Le yoga ne devrait pas provoquer de douleur.
  • Consultez un expert : Si vous comptez faire du yoga à la maison, travaillez d’abord avec un instructeur. Vous devriez aussi consulter un professionnel de la santé qui connaît votre situation et peut vous conseiller les parties du corps à étirer et à renforcer, ainsi que les exercices à éviter.

CHOISIR ADÉQUATEMENT

Le yoga ne constitue que l’une des formes de traitement actif. Une combinaison de soins actifs (exercices, par exemple) et passifs (traitement prodigué par un professionnel de la santé, par exemple) s’avère la manière la plus efficace de soulager la douleur. Plusieurs formes d’activités entrent dans la catégorie des soins actifs.

Pour savoir quels exercices ou postures sont indiqués pour vous, consultez votre chiropraticien ou chiropraticienne de famille.

Source: Association chiropratique canadienne
https://www.chiropractic.ca/fr/blogue/le-yoga-peut-aider-a-soulager-vos-douleurs/

À VOS RAMES!

À VOS RAMES!

Avec le beau temps estival, plusieurs adeptes de sports nautiques de rame naviguent sur les lacs et rivières du Québec. Voici quelques conseils afin de diminuer le risque de blessures et maximiser votre plaisir.

BIEN SE PRÉPARER POUR BIEN S’AMUSER

Comme c’est le cas pour toutes les activités physiques, il faut se rappeler que l’adaptation de votre corps aux exigences des sports de rame nécessite un certain temps. La meilleure façon de prévenir les blessures est de faire des efforts de courte durée et de faible intensité, entrecoupés de périodes de repos fréquentes. Comptez de 6 à 10 sorties avant que votre dos, vos jambes et vos épaules soient mieux adaptés aux exigences de votre sport. Laissez glisser l’embarcation le plus longtemps possible entre chaque coup de pagaie et recherchez un mouvement rythmé qui permet à votre embarcation de se déplacer avec le moins d’effort possible. chiropratique.com Capsule santé semaine du 29 avril au 5 mai 2018

LA RAME, PAS JUSTE UN TRAVAIL DE BRAS

Que ce soit en bateau dragon, en canoë-kayak, en aviron, ou sur la populaire planche «stand up», l’efficacité optimale du coup de pagaie nécessite non seulement l’activation des muscles des épaules et des bras, mais doit aussi inclure une poussée des jambes et une rotation du tronc. Cela permet l’utilisation des muscles du dos et des abdominaux. L’objectif est de mettre à contribution la plus grande masse musculaire possible. Le tout doit se faire en synergie avec un minimum de traction provenant des bras.

LE COUP DE PAGAIE

Lors d’un coup de pagaie, la force développée par le corps n’est pas transmise à un levier fixe comme c’est le cas sur la pédale d’un vélo. C’est-à-dire que dans l’eau, la pagaie est libre de se mouvoir de mille et une façons. Par conséquent, le coup de pagaie est considéré comme un mouvement complexe. Afin de diminuer la fréquence des courbatures, tenter d’obtenir quelques conseils techniques auprès d’un entraîneur certifié. Cela vous fera progresser plus rapidement.

PRÉVENIR LES BLESSURES

Lors de longue randonnée et malgré une technique optimale, l’apparition de douleur au dos, au-dessus et sur le côté des épaules, est normale. Effectuez quelques exercices d’assouplissement efficaces pour prévenir et contrôler les inconforts reliés aux mouvements impliqués dans la pratique des sports de rame et de pagaie. Demandez-en le détail à votre chiropraticien, il pourra vous conseiller.

L’APPORT CHIROPRATIQUE

Si vous expérimentez une douleur ou l’inconfort qui persiste au-delà de quelques jours, n’hésitez pas à consulter votre docteur en chiropratique. Quelques séances de thérapies musculaires, combinées à des ajustements chiropratiques sont habituellement suffisantes pour régler le problème rapidement. N’oubliez pas que sur l’eau, un accident est vite arrivé et que le port d’une veste de flottaison adaptée à votre morphologie peut vous sauver la vie. Une fois à l’eau, il est trop tard pour y penser!

JARDINER SANS SE BLESSER

JARDINER SANS SE BLESSER

Le beau temps ensoleillé fait trépigner d’impatience les adeptes du jardinage, qui n’attendent que cela pour aménager leurs plates-bandes. Toutefois, leur enthousiasme peut être tempéré par des blessures au bas du dos, des douleurs ligamentaires et des tensions musculaires, causées par un trop grand empressement à la tâche. Échauffements et étirements sont de rigueur pour une saison de jardinage remplie de fleurs!

LE JARDINAGE, UN SPORT À RISQUE?

Plus qu’un simple passe-temps, le jardinage est un sport. Creuser, soulever, étendre, se pencher : c’est ce qu’on appelle faire de l’exercice! Selon l’intensité à l’ouvrage, vous pouvez brûler jusqu’à 300 calories à l’heure en vous adonnant à une séance d’horticulture. Le jardinage est une activité qui se pratique généralement au sol. Rester en position penchée pendant plusieurs heures est une demande inhabituelle pour les articulations des membres inférieurs et du bas du dos. Les membres supérieurs peuvent aussi souffrir d’une utilisation abusive des muscles, tendons et ligaments. La bonne nouvelle est qu’il est possible de prévenir la plupart des blessures neuro-musculo-squelettiques associées à l’horticulture. chiropratique.com Capsule santé semaine du 22 au 28 avril 2018

AVANT: POUR BIEN SE PRÉPARER

Avant de vous attaquer à la besogne, préparez vos articulations, vos muscles et votre dos à l’effort. Qui ne s’est pas réveillé, au lendemain d’une séance intense de jardinage avec des douleurs à des muscles dont l’existence était jusqu’alors insoupçonnée? Avant de commencer, il est important de bien s’échauffer. L’horticulture provoquera une demande accrue du travail cardiovasculaire et une augmentation des amplitudes de mouvements pouvant provoquer des blessures. Un échauffement est donc conseillé pour préparer le corps à l’effort, ce qui augmentera la température des muscles, articulations et tendons.

PENDANT: POUR JARDINER SANS SE BLESSER

  • Alternez fréquemment les tâches. Un changement régulier de position préviendra la sollicitation, pour une période trop longue, d’un même groupe de muscles, tendons, capsules, etc.
  •  Agenouillez-vous plutôt que de vous pencher. C’est moins dur pour votre dos.
  • Pliez toujours les genoux pour prendre ou pour déposer la charge.
  • Utilisez une brouette pour déplacer les charges sur les terrains plats. Afin d’éviter un débalancement ou une perte d’équilibre qui risquerait de vous blesser au dos, privilégiez l’utilisation d’une brouette sur deux roues.
  • Divisez une grosse charge en plusieurs petites plutôt que de vous blesser en effectuant un seul et très lourd voyage de terre.

APRÈS: POUR EN PROFITER

Si l’échauffement est important au début, il est tout aussi recommandé de bien s’étirer à la fin de la journée. Les muscles et tendons ont aussi besoin d’être assouplis. De bons étirements préviendront les raideurs du lendemain et contribueront à augmenter et maintenir un niveau adéquat de flexibilité. S’étirer permet donc de réduire les risques de blessures pouvant causer des élongations musculaires ou des tendinites.

LA CHIROPRATIQUE À LA RESCOUSSE

Malgré vos précautions, vous souffrez? Dites-vous qu’une douleur musculaire qui dure plus de 48 heures est un signal de votre corps vous indiquant qu’il a besoin d’aide. Consultez alors un docteur en chiropratique. Il est formé pour diagnostiquer et traiter les problèmes de la colonne vertébrale, des systèmes nerveux, musculaires et squelettiques. En plus de soulager votre douleur, le chiropraticien pourra vous indiquer comment corriger votre posture, afin que vous puissiez vous amuser au jardin tout au long de la saison.

Demandez à votre chiropraticien(ne) quels sont les exercices d’échauffement et d’étirement appropriés au jardinage.

Source: Association chiropratique canadienne

LA STABILITÉ DU GENOU

LA STABILITÉ DU GENOU

Malgré le travail important que doit effectuer le genou à travers toutes les activités quotidiennes, c’est une articulation relativement stable. Pour conserver cette solidité, il est important que les muscles autour du genou gardent une bonne force. Le genou est constitué de quatre groupes musculaires principaux : le quadriceps (devant la cuisse) permettant de tendre la jambe, les ischio-jambiers (derrière la cuisse) permettant de replier la jambe, les adducteurs (à l’intérieur de la cuisse) permettant de ramener la jambe vers l’intérieur et les abducteurs (sur le côté extérieur de la cuisse) permettant d’éloigner la jambe sur le côté.

LA FORMATION MUSCULAIRE DU GENOU

Tous les sports impliquant de frapper du pied ou nécessitant une accélération rapide à la course, et les sports de combat sollicitent grandement les quadriceps. Le quadriceps est formé de quatre muscles, d’où son nom. L’ensemble de ces quatre muscles en font un groupe très fort, parfois trop fort par rapport aux autres. Il se peut aussi que le quadriceps ne soit pas trop fort, mais plutôt que ce soit les autres groupes musculaires de la cuisse qui soient trop faibles. C’est souvent le cas des ischiojambiers. Dans ce cas-ci, un déséquilibre dans la force entre les groupes devant et derrière de la cuisse est créé.

On note fréquemment chez les gens qui font des sports de combat une grande flexibilité des ischio-jambiers. Ils peuvent lever la jambe très haut vers l’avant. Le quadriceps va cependant être souvent court. Ces mêmes athlètes vont avoir de la difficulté à toucher la fesse avec le talon en fléchissant le genou. En plus d’avoir un déséquilibre de force entre les groupes musculaires, leur flexibilité n’est pas adéquate. Il est donc important de maintenir un bon équilibre entre ces deux groupes.

LES ABDUCTEURS/ADDUCTEURS

Un autre groupe musculaire présentant souvent une faiblesse est le groupe des adducteurs qui se trouvent à l’intérieur de la cuisse. Ces muscles permettant de ramener la jambe vers l’intérieur sont parfois peu sollicités et il peut être difficile de les travailler adéquatement. Par conséquent, les muscles à l’extérieur de la cuisse, les abducteurs, permettant d’éloigner la jambe sur le côté, seront trop tendus. Ils peuvent présenter une trop grande tonicité.

SOUPLESSE ET FORCE MUSCULAIRE

Que faut-il faire alors? C’est ici que deux composantes de la condition physique deviennent importantes : la souplesse et la force. La souplesse, ou la flexibilité, est la capacité des muscles et des articulations à accomplir un mouvement complet sans difficulté. La force est la capacité du muscle à créer un mouvement, à soulever une charge ou à produire un travail. Il est important de travailler ces deux composantes. La flexibilité est améliorée en effectuant des étirements. Ces étirements devraient être faits après l’activité, après le sport. La puissance musculaire exige des mouvements précis qui créent une fatigue de vos muscles. Il est important de ne pas épuiser le muscle mais il faut travailler suffisamment pour sentir que le muscle commence à se fatiguer. Afin de diminuer les risques de blessure, il faut toujours terminer une série de mouvements de force en se disant qu’il serait possible d’en faire un ou deux de plus. Si la dernière répétition est vraiment difficile, elle est probablement de trop.

LES SOINS CHIROPRATIQUES

Vous vous demandez quels mouvements faire et quels exercices seraient appropriés? Le chiropraticien, par sa formation universitaire, possède les connaissances pour vous conseiller sur un programme de base adapté à vos besoins et à votre capacité physique. Il saura évaluer vos capacités neuro-musculo-squelettiques et vous orienter vers un plan de mise en forme adéquat.